Photo : Riad De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi Facile, abordable… c'est ce qu'on entendait de la bouche des collégiens à la sortie de quelques centres d'examen où se déroulaient hier les épreuves de la fin du cycle moyen. Après une première journée qui comprenait des sujets de langue arabe et de physique, jugés adéquats par quelques candidats qu'on a questionnés, celle d'hier a été clémente en température et aussi en sujets proposés. En effet, la matinée consacrée aux mathématiques et à la langue anglaise a fait converger les analyses des élèves. «Le sujet de mathématiques était long mais facile. Disons que j'ai fait juste tout le problème. Je chipoterai quelques points supplémentaires sur les exercices», nous dira un potache décontracté et content devant le portail du lycée Fadila Saaddane et d'ajouter sur les épreuves d'anglais : «Cette langue n'est pas vraiment mon fort. Il n'empêche que j'ai su esquisser quelques bonnes réponses. C'était abordable pour quelqu'un qui a bien suivi les cours en classe.» A quelques mètres, dans un groupe de filles, un môme qui grille une cigarette nous lancera : «Il faut être Pythagore pour pouvoir répondre à ce sujet de maths.» Cette réaction est du moins contrecarrée par son camarade qui lui rétorquera : «Ce n'est pas vrai. Les maths étaient faciles. Certes, les énoncés étaient longs mais les exercices ont une relation directe avec le programme annuel dispensé en classe.» Le sujet d'anglais qui traite du travail des enfants a été appréhendé avec facilité, nous diront quelques candidats. «C'est un phénomène tant évoqué qu'il ne nous est pas permis de l'ignorer. En tout cas, la compréhension du texte ne demande pas beaucoup d'efforts. Quant au volet des questions, à chacun son réservoir de vocabulaire pour y répondre.» Dans l'après-midi d'hier, les sciences naturelles étaient un autre écueil à coefficient important pour les futurs lycéens qui voudraient se spécialiser en la matière. En ce qui concerne l'organisation à Constantine, tout le secteur est mobilisé depuis déjà plus d'un mois pour permettre aux candidats des trois paliers de se rendre aux centres d'examen sans entraves. Pour cette année, le nombre des prétendants au troisième est de 14 773, dont 8 508 filles. Le moyen est aussi concerné par la forme libre avec 295 candidats. Concernant les détenus, ils sont au nombre de 289. La direction de l'éducation régionale a retenu 44 centres où se déroulent les épreuves et deux centres de correction au niveau des établissements Biskri et Ibn Yahia. Il faut souligner que le nombre des candidats enregistre une baisse de 2 180 par rapport aux inscrits de l'année dernière. Les programmes étant achevés, apprend-on auprès du secteur de l'éducation. Il n'empêche que les élèves n'ont pas abdiqué en recourant aux traditionnels manuels pour jauger leurs aptitudes bien avant ce jour d'examen.