C'est aujourd'hui, normalement, que devraient avoir lieu les élections du Comité olympique algérien (COA) pour désigner le président et les membres du bureau exécutif. Jusqu'à l'heure où nous mettons sous presse, ces élections sont toujours maintenues. Pourtant, pas moins de douze représentants de fédérations se sont retirés de la course. Parmi eux, le candidat à la présidence du COA, Abdallah Bessalem, l'actuel premier responsable de la Fédération algérienne de boxe. L'un des deux autres candidats, en l'occurrence Sid Ali Lebib, pourrait également décider de ne pas prendre part à ces élections. Il y a trois jours, il avait menacé de se retirer. La raison principale de tous ces retraits est liée à la non reconnaissance des nouvelles directions des fédérations de cyclisme et d'escrime qui, de ce fait, n'ont pas été autorisées à prendre part aux élections. Celles-ci, selon l'actuelle direction du COA, ne sont pas reconnues par les fédérations internationales auxquelles elles sont affiliées. Finalement, devant un tel cas de figure, pour le poste de président, seul Mohamed Belhadj serait encore en course. Un véritable imbroglio à l'issue duquel seul le sport national sera assurément le grand perdant. Même s'il n'y a pas eu de communication officielle à ce sujet, lors de ces dernières heures, néanmoins, il apparaît clairement que la direction intérimaire du COA n'est pas prête, pour l'instant, à reporter les élections. Statutairement, rien n'empêcherait leur tenue. Il est fort à parier que tout se jouera aujourd'hui lors de l'assemblée générale. Selon l'article 9 du règlement intérieur du COA «les fédérations sportives nationales affiliées à une fédération internationale reconnue par le CIO comme régissant un sport figurant dans le programme des jeux Olympiques doivent constituer la majorité votante lors des réunions de l'assemblée générale». Que fera le Comité exécutif si jamais le quorum n'est pas atteint ? La question mérite d'être posée du moment que ces élections ne sont qu'un point de l'assemblée générale ordinaire du mois de janvier dernier. En d'autres termes, il y a déjà eu un report, quoi qu'il n'ait rien à voir avec cette condition de présence de quorum. En tout cas, il est clair que si celui-ci est atteint, le comité exécutif n'aura aucune raison de ne pas avaliser les élections.A moins que d'ici là d'autres fédérations se joignent à ce «mouvement». Mais, il faut savoir qu'un autre report mettrait le Comité olympique dans une situation encore plus difficile, notamment vis-à-vis du Comité internationale olympique (CIO), qui a déjà eu à intervenir dans cette «crise», le 1er mai dernier, par le biais de son président, M. Jacques Rogge. Ce dernier avait insisté sur le respect du principe de l'autonomie des fédérations. Quoi qu'il en soit, cette crise du COA devra trouver une solution dans les plus brefs délais. A. A.