Les conditions de travail et de recrutement en Algérie ont été présentées aux opérateurs économiques étrangers qui participent à la 42ème Foire internationale d'Alger (FIA) à travers une série de conférences organisées mercredi par la Chambre de commerce et d'industrie de Paris (CCIP). Traitant de «la législation algérienne du travail», du «recrutement efficace en Algérie» et de «l'intérêt de la formation continue», ces conférences ont particulièrement mis l'accent sur les conditions à réunir pour être au diapason de la législation algérienne en matière de travail, sur les démarches à effectuer dans le choix des recrutements et sur l'intérêt à accorder à la formation au sein de l'entreprise. Présentant les textes réglementaires régissant le marché du travail en Algérie, notamment la loi 90-11 du 21 avril 1990 relative aux relations du travail, M. Jérôme Le Hec, d'un cabinet d'études et d'audit international, a relevé particulièrement que la loi fait obligation à tout travailleur étranger en Algérie de posséder un permis de travail, de consacrer pour toute entreprise 1% de sa masse salariale à la formation et 1% à l'apprentissage. Le conférencier, qui a souligné l'importance accordée par ses partenaires à ces questions réglementaires, a par ailleurs averti l'assistance sur la nécessité de bien respecter notamment les clauses des contrats à durée déterminée sous peine de les voir devenir des CDI (contrat à durée indéterminée), avant de révéler qu'un projet de reforme des textes législatifs relatifs aux relations du travail est en cours en Algérie.