Photo : S. Zoheir Par Smaïl Boughazi L'Association des concessionnaires automobiles se réunira la semaine prochaine à Cheraga, probablement le 16 ou le 17 du mois en cours. Cette réunion révélée hier par M. Ahmed Baili, président de l'Association des concessionnaires automobiles algériens (AC2A), planchera sur plusieurs points qui préoccupent actuellement les concessionnaires automobiles. Le point qui aura, selon la même source, une importance particulière a trait au décret exécutif relatif aux importateurs paru récemment au Journal officiel. Selon l'AC2A, ce texte oblige quatre représentants de marques automobiles à ouvrir leur capital à hauteur de 30%. Il s'agit de Citroën, de Renault, de Toyota et de Peugeot qui représentent 60% du marché automobile en Algérie. Au sujet du même décret, signalons que les pouvoirs publics ont décidé d'instituer une mesure obligeant les sociétés importatrices détenues par des étrangers à partager leur capital à hauteur de 30% avec des Algériens, qui sera appliquée et ce, à compter du 31 décembre 2009. Le texte d'application, plus explicite, stipule que les entreprises (activant dans l'importation) ne pourront exercer en Algérie que «si 30% au minimum de leur capital social sont détenus par des personnes physiques de nationalité algérienne ou par des personnes morales dont l'ensemble des associés ou actionnaires sont de nationalité algérienne». Les concessionnaires automobiles devraient également aborder d'autres questions relatives notamment aux taxes et impôts. Selon M. Baili, les concessionnaires se pencheront également sur la question de la TAP et de l'IBS. Rappelons à ce titre que les concessionnaires ont contesté l'année dernière l'instauration d'une taxe de 1% sur leur chiffre d'affaires, contrairement aux autres secteurs des services. En outre, les membres de l'AC2A évoqueront lors de cette réunion, selon la même source, la réduction de l'impôt sur le bénéfice des sociétés, l'IBS qui ne concerne pas le secteur de l'automobile à l'instar des autres activités de services. A signaler que l'IBS avait fait l'objet d'une réduction de 25 à 19% dans la loi de finances omplémentaire 2008.