De notre correspondant à Bouira Nacer Haniche Créé en mars 2009, l'INSIM de Bouira organise depuis hier, au niveau de l'office des établissements de jeunes (ODEJ) de Bouira deux journées d'information sur les différentes filières et les formations nouvelles dispensées dans cet institut. Selon la chargée à la communication, l'institut a ouvert trois sections en BTS marketing et management, dans le cadre d'un partenariat avec le secteur de la formation professionnelle, en BBA (bachelor of business administration) option ingéniorat en informatique de gestion et commerce destiné aux diplômés des universités. La même responsable a indiqué que le nombre d'étudiants inscrits avoisine la quarantaine, dont 20 ont le niveau de terminale des lycées et suivent une formation de BTS en sciences de gestion et d'autres sont des fonctionnaires désireux d'améliorer leurs niveau et carrière professionnelle. Cela dit, l'objectif de cet institut est de développer l'esprit d'initiative dans une économie de marché marquée par la concurrence, de rehausser le niveau des étudiants dans le domaine par une formation de haute qualité donnée par des enseignants consultants en sciences de gestion et d'accompagner les entreprises économiques et les administrations ainsi que les différents organismes en mettant à leur disposition des formations mises au point en partenariat avec les écoles étrangères (en France ou au Canada), ainsi que le ministère de la Formation et de l'enseignement professionnels. Pour ce faire, les responsables affirment à travers des dépliants et affiches mis à la disposition du public, que cet établissement de deux étages est doté d'équipements et supports pédagogiques nécessaires. Toutefois, il faut remarquer que le manque d'information sur la tenue de cette rencontre s'est répercuté sur le public. Alors que les portes de l'ODEJ étaient ouvertes, les étudiants de l'INSIM ont été mobilisés pour distribuer des prospectus sur leur établissement. Tout en saluant l'initiative, certains jeunes rencontrés sur les lieux, ont déploré la cherté des formations dispensées par les écoles privées, notamment pour les élèves et travailleurs issus de la couche moyenne de la société. Une chose qui a été minimisée par les organisateurs qui ont préféré parler plutôt de l'importance des formations et des titres remis par de prestigieux établissements. A leurs yeux, le coût de la formation est un détail qui n'a pas de poids. Parmi les activités programmées par cet établissement, à l'occasion de ces journées portes ouvertes, on citera notamment une conférence sur les répercussions de la crise financière mondiale sur les pays en développement.