Fondé en juillet 1994, en pleine tourmente, par le Dr Abdelhak Lamiri, réputé aussi bien pour son franc-parler que pour sa haute intégrité morale, étayée par une compétence reconnue, l'Institut supérieur international de management (Insim) dispose de moyens humains et matériels à la mesure de l'ambition affichée. En effet, le Dr Lamiri, partisan passionné de la formation pointue destinée au terrain, et principalement à la PME, s'est conformé à ses principes en créant l'Insim quelques années après son installation au pays. Les missions de l'Insim sont la formation, le consulting et la recherche La formation étant un credo chez le fondateur de l'Insim, on ne doit pas s'étonner de l'importance qui lui est accordée en vue de participer à la création puis à la mise en place d'une économie fondée sur le savoir en Algérie. Le consulting est destiné aux entreprises ou aux institutions nationales ou internationales telles que la BM ou l'UE, entre autres. Quant à la recherche, de nombreux ouvrages ont été publiés par des chercheurs travaillant à l'Insim, dont on peut citer Crise de l'économie algérienne du Dr Abdelhak Lamiri, ou Gestion de l'entreprise publique du Dr Sadeg. L'Insim, qui dispose d'établissements dans 8 wilayas (Alger, Tizi Ouzou, Constantine, Béjaïa, Annaba, Bouira, Oran, Hassi-Messaoud) s'adapte à la demande et aux vœux des entreprises. À Hassi-Messaoud, par exemple, un MBA “gestion d'entreprises énergétiques” va bientôt être enseigné. “L'Insim est très ouvert au terrain et donne des formations selon des programmes adaptés aux besoins des entreprises et souvent à la carte”, selon son P-DG Abdelhak Lamiri. Chaque région possède ses caractéristiques particulières. “Nous dispensons des formations agréées, des BTS dans l'ensemble des spécialités des sciences de gestion et de l'informatique. Dans chaque institut, il existe une filiale HIMI (Higher International Management Institut : institut supérieur international de management) qui donne des formations telles que le MBA, avec l'université de Québec à Montréal, 9 masters spécialisés avec l'ESG de Paris. Des professeurs visiteurs viennent régulièrement dispenser leurs cours à Alger ou ailleurs et les BTS, du Collège de Sherbrooke (Canada). Dans certaines régions comme Tizi Ouzou, par exemple, des formations en hôtellerie et tourisme ont été mises en place, avec le Collège Lasalle du Canada, et dans le domaine de l'informatique, avec l'Académie Cisco et Microsoft. Une première. Dès septembre 2009, les 8 filiales de l'Insim demanderont l'agrément de l'enseignement supérieur, car désormais, la loi permet de délivrer des agréments pour les établissements privés désireux d'enseigner dans le supérieur. Au total, le groupe Insim compte 6 000 étudiants toutes branches confondues pour 300 professeurs et assimilés, sans compter les conférenciers et autres enseignants étrangers invités ou visiteurs. L'Insim dispense l'ensemble des spécialités en économie, gestion et informatique. L'institut donne aussi des formations et des recyclages en entreprise, soit un enseignement à la carte. Une de ses spécialités est le coaching qui peut être défini par la formation en vue de résolution de problèmes : former et accompagner un personnel donné à la résolution de problèmes concrets qui se posent à l'intérieur de l'entreprise. L'institut organise des colloques où sont conviées des personnalités de premier plan à partir de l'étranger. Ainsi les 2 et 3 mars 2009, il a organisé un colloque international sur l'entrepreneur sheap et le développement de la PME, auquel ont participé 10 universitaires étrangers. Premier institut maghrébin certifié ISO 9001, l'Insim demeure jusqu'à présent certifié ISO 9001, version 2000. Selon le Dr Lamiri, l'une des clefs de la réussite de l'Insim réside dans son système de gestion de la qualité inspiré des universités anglo-saxonnes. “Chaque fin de semestre, les étudiants notent leurs professeurs. Le choix des enseignants, ainsi que le niveau de leur rémunération, dépendent des notes obtenues auprès de leurs élèves. Par ailleurs, la formation est basée sur l'étude de cas pratiques : à l'Insim, on privilégie les enseignants qui possèdent une expérience du terrain”. D. Z.