Le débat sur l'union pour la Méditerranée et le processus de Barcelone ne se déroule pas qu'au niveau des chefs d'Etat. Les parlementaires engagés dans le Forum euro-méditerranéen de l'Alliance atlantique vont se retrouver, les 4 et 5 juillet prochain, dans la capitale italienne pour discuter de plusieurs sujets, dont la proposition de Nicolas Sarkozy. Et l'Algérie va y participer avec une délégation parlementaire, selon un communiqué su Conseil de la nation, répercuté hier par l'agence APS. Cette réunion abordera, en plus donc de l'union pour la Méditerranée, d'autres sujets, tels que la «sécurité dans la région du Sahel : un nouveau défi à l'horizon», la coopération euro-méditerranéenne de manière générale et le processus d'Annapolis, pour ne pas rester en marge du processus de paix au Proche-Orient. Toujours pour discuter de l'union pour la Méditerranée, des parlementaires algériens vont prendre part, le 2 juillet, aux travaux de la réunion de la commission économique et financière, des affaires sociales et de l'éducation de l'assemblée parlementaire euro-méditarranéenne qui se tiendra au Conseil du peuple égyptien. Cette rencontre abordera, également, le processus de Barcelone qui entre dans sa treizième année, sans donner de véritables résultats. A noter que le Parlement algérien dispose d'un représentant permanent au sein de l'assemblée parlementaire de l'OTAN (Organisation du traité de l'Atlantique Nord), une organisation créée du temps de la guerre froide, qui s'occupe de plus en plus de missions de maintien de la paix en dehors de l'Europe, comme c'est le cas en Afghanistan. Depuis l'an 2000, l'Algérie a décidé d'intégrer le dialogue avec l'Organisation atlantique. Des manœuvres militaires, notamment maritimes, conjointes, entre l'armée algérienne et celles des pays membres de l'OTAN, sont régulièrement organisées. En plus des pays occidentaux, d'autres pays, notamment de l'Europe de l'Est, ont intégré l'Organisation. D'autres nations, notamment des anciennes républiques soviétiques, à l'image de l'Ukraine, négocient leur entrée à l'OTAN au grand dam de la Russie, de plus en plus isolée. A. B.