De notre correspondant à Oran Samir Ould Ali En marge de la deuxième édition du Festival du cinéma arabe qui se tient depuis jeudi dernier, une convention de formation aux métiers de l'audiovisuel a été signée hier entre le directeur général de l'Etablissement public de télévision (EPTV), Hamraoui Habib Chawki, et le directeur général de l'Institut national de l'audiovisuel français (INA), Emmanuel Hoog. «Bien que nous disposions de grandes compétences, nous devons veiller à la formation des nouvelles générations aux métiers de l'audiovisuel», a expliqué H. H. C. en indiquant que cette convention fait suite à celle concernant la récupération d'une partie des archives algériennes, signée en novembre dernier, en présence des présidents algérien et français. La formation, qui a commencé en juin dernier pour s'étaler jusqu'à la fin de l'année, concerne plus spécifiquement les métiers du son, de la lumière et de la postproduction. Dans son intervention, Emmanuel Hoog -qui est également le successeur de Hamraoui Habib Chawki à la tête de la Conférence de l'audiovisuel méditerranéen (COPEAM)- a indiqué que l'INA, qui forme 4 000 stagiaires chaque année, allait également former les techniciens algériens dans le domaine de la numérisation des archive. «A l'INA, nous gérons quelque trois millions d'heures d'archives radio et télévisées que nous devons aussi numériser sous peine de perdre cette mémoire», a-t-il ajouté pour souligner l'importance de la numérisation dans la préservation de la mémoire collective. L'Institut national de l'audiovisuel, qui coopère avec une quarantaine de pays arabes, conserve et numérise, depuis 70 ans, les archives de la radio et de la télévision françaises, parmi lesquelles des produits liées à l'Algérie d'avant l'indépendance. En décembre dernier, l'institution française avait rendu aux Algériens 200 heures d'archives.