Alors que le thermomètre continue d'afficher des températures caniculaires atteignant en milieu de journée des pics de 46°C tel qu'il est annoncé par les services de la météorologie, l'inquiétude des autorités sanitaires, pour la prise en charge des personnes susceptibles d'être affectées par les malaises, s'est accompagnée des désagréments de citoyens engendrés par les coupures d'électricité, qui, dans certaines localités et communes de la wilaya, ont duré plusieurs heures sinon une grande partie des journées. Les commerces les plus touchés par ces coupures sont les boucheries, les boulangeries et les pâtisseries, certaines épiceries et laiteries et autres vendeurs de glaces, ainsi que chez les propriétaires des cybercafés. Car, si pour les uns ces coupures sont synonymes de perte d'argent et de chômage technique pour les employés, d'autres sont mécontents et en veulent à la Sonelgaz de ne pas les avoir prévenus de ces coupures qui risquent de détériorer leurs équipements ; frigos, fours électriques et équipements informatiques. Face à cette situation, plusieurs commerçants de la commune d'Aïn Bessem ont envisagé de déposer plainte contre la Sonelgaz pour toutes les pertes qui peuvent être engendrées par les longues coupures d'électricité. Par ailleurs, la chaleur caniculaire a été accompagnée par d' incendies au niveau de plusieurs localités de la wilaya ainsi que des d'orages avec des rafales de vent qui ont arraché des paraboles et des pylônes électriques à Bouira. Par ailleurs, ces conditions atmosphériques défavorables, au niveau de plusieurs quartiers du chef-lieu de wilaya, n'ont pas empêché certaines familles de célébrer leurs fêtes de mariage et autres, avec de la musique diffusée à grands décibels par les disc-jockeys jusqu'au petit matin, comme c'était le cas à Ras Bouira, un quartier périphérique de la ville deBouira. Plusieurs citoyens, dont des bébés, des vieillards sont dérangés par ces excès et ils ont déploré le fait que les pouvoirs publics n'interviennent pas pour mettre fin à ces dépassements et tapages nocturnes commis par des citoyens qui croient avoir le droit de tout se permettre à l'occasion d'une fête familiale.