Le deuxième Festival culturel africain clôturé dans la soirée de lundi dernier à Alger par un spectacle grandiose à la salle Atlas -cette même salle a accueilli la clôture du Panaf 1969, elle s'appelait alors la salle Majestic- a connu «un grand succès», selon plusieurs responsables et ministres cités par l'APS. Le ministre délégué, chargé des affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, «cette manifestation culturelle était l'occasion de se remémorer en premier lieu, 40 ans après, le Festival culturel panafricain d'Alger», précisant par la même occasion que «c'était une fête et un grand moment». Il a souligné à ce titre que l'objectif recherché par les organisateurs de ce festival, qui était «une Afrique unie», était brillamment réalisé, en particulier avec le mélange d'artistes et des cultures proposé à Alger. «L'Afrique a donné une autre image de celle qu'on voit tous les jours, elle est vue d'une autre manière, une Afrique de créativité, de jeunesse et de culture», a-t-il encore précisé en soulignant que le festival de clôture a été, pour sa part, «un grand moment d'émotion principalement avec l'hommage rendu à l'artiste sud-africaine décédée en 2008, Miriam Makeba».Pour la ministre déléguée chargée de la recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah, elle a, pour sa part, estimé que le Panaf «a non seulement fait danser et chanter les jeunes Africains mais il les a encore fait réfléchir sur l'avenir de leur continent». Mme Bendjaballah précisera que cet avenir «réside en l'unité de tous les Africains». Le ministre de la Poste et des Technologies de l'information et de la communication, Hamid Bessalah, a, quant à lui, déclaré que «ce festival était, certes, un grand événement culturel, mais qui a eu des impacts énormes du point de vue rapprochement entre Africains». «Cette manifestation nous a permis de connaître ce que font les autres, la richesse de la culture africaine et les capacités des peuples africains», a-t-il souligné.Pour sa part, le secrétaire d'Etat auprès du Premier ministre chargé de la communication, Azzeddine Mihoubi, dira que le deuxième Panaf «a atteint ses objectifs culturels, et a donné une image de l'évolution qu'a connue la culture africaine, spécialement avec la diversité des activités culturelles dans toutes leurs dimensions». «Tout était un succès, que ce soit en théâtre, en musique, en danse, en arts plastiques ou autres. Le festival a été un grand succès», a-t-il conclu.