Les bureaux d'hygiène intercommunaux (BHIC) et communaux (BHC) seront réorganisés et dotés de plus de moyens avant la fin de l'année 2009, a annoncé mardi dernier à Aïn Témouchent le représentant du ministère de l'Intérieur et des Collectivités locales, Khaldi Taha. Ces bureaux, tels que définis actuellement, ont prouvé «leur inefficacité sur le terrain» dans plusieurs domaines, d'où l'intérêt de «revoir, d'une manière claire et avec exactitude, leurs attributions et de les renforcer en moyens humains et matériels adéquats afin de leur permettre de remplir leur mission de santé publique», dira-t-il. «Les anciens textes sont devenus caduques et objet d'enchevêtrement de compétences et d'attributions», a-t-il signalé lors d'un point de presse en marge d'une rencontre régionale consacrée à la lutte contre les maladies à transmission hydrique (MTH) et les toxi-infections alimentaires collectives (TIAC). M. Taha a précisé que les représentants des ministères et institutions membres du comité national opérationnel de lutte contre ces pathologies ont programmé plusieurs rencontres régionales pour expliquer aux wilayas «les nouvelles configurations de ces bureaux» ainsi que «les responsabilités que doivent assumer chacune des instances engagées dans ce programme national de lutte». Pour sa part, le docteur Ouahdi, représentant du ministère de la Santé, a précisé que «des instructions fermées ont été données au comité national». Il s'agit, entre autres, de commencer par «les wilayas à haut risque dans ces domaines» et de «fédérer les moyens humains et matériels disponibles». «Il y aura même des bureaux d'hygiène de daïra», a-t-il signalé, avant de préciser que «ces instances auront un personnel qualifié et stable». Les normes internationales «standard» seront également appliquées et incluront «les fourrières communales», alors que la police communale sera placée «sous l'autorité directe du P/APC». «Les ministères de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l'Education nationale seront intégrés, prochainement, au comité national devant les cas de TIAC enregistrés», a-t-il affirmé, en indiquant que 2 à 3 TIAC sont enregistrées, en moyenne, quotidiennement au niveau national. Pour le premier semestre 2009, il a été comptabilisé 2 400 cas. Les cas de TIAC sont «en augmentation en milieu universitaire et scolaire». Après Ouargla et Aïn Témouchent, où ont été réunis les représentants des wilayas de Tlemcen, Aïn Témouchent, Mascara, Sidi Bel Abbès, Mostaganem et Saïda des rencontres similaires seront organisées à Jijel et Béchar. Une autre rencontre sera consacrée, par ailleurs, aux problèmes de TIAC en milieu universitaire à Oran et Constantine. R. N.