PortableApps.com, vainqueur du Community Choice Awards 2009 4875 nominés, 85 finalistes et 12 prix, voilà les chiffres clés des quatrièmes Community Choice Awards décernés par le célèbre site d'hébergement de logiciels open source Forge. Le grand gagnant est sans conteste le projet PortableApps.com, qui propose des applications pouvant être utilisées sans installation préalable sur un ordinateur (fonctionnant sous Windows). Un utilisateur peut, ainsi, se déplacer avec ses applications et données, stockées sur une simple clé USB. PortableApps.com remporte le prix du meilleur projet. Il est aussi reconnu comme étant le meilleur projet commercial open source, le projet le plus prometteur et celui offrant le meilleur design. Le meilleur projet pour les entreprises et le meilleur outil pour les développeurs sont respectivement la base de données Firebird et Notepad. phpMyAdmin décroche le prix du meilleur outil pour les administrateurs système. Pour le jeu et le multimédia, ScummVM et Audacity succèdent à XMBC et VLC. Le choix de la communauté ne laisse pas une grande part à l'originalité : Firebird avait déjà gagné en 2007, Notepad en 2008, phpMyAdmin en 2006, 2007 et 2008 (!), ScummVM et Audacity en 2007. OpenOffice.org est un autre habitué des Community Choice Awards. Cette année, il remporte le prix du meilleur projet pour les gouvernements et administrations. Une récompense stratégique et méritée pour cette suite bureautique open source. Enfin, la distribution Linux eeebuntu, adaptée aux ultraportables économiques Asus, est reconnue comme étant le meilleur nouveau projet de l'année. Un choix discutable. XMind décroche, pour sa part, le prix du meilleur projet académique. Cet outil collaboratif original permettra –entre autres– de partager ses idées sur le Web. XMind est la solution idéale pour les séances de brainstorming. Les ventes de PC en baisse Les ventes de PC sont en diminution d'après les rapports des instituts Gartner et IDC. Ce dernier indique dans un communiqué de presse que «les conditions économiques globales continuent d'affecter les dépenses des foyers même si les mininotebooks aident à maintenir la demande principalement en Europe de l'Ouest». Dans le monde, d'avril à juin 2009, il s'est vendu 68,1 millions de PC contre 71,7 millions (-5%) à la même période l'année dernière. Si la baisse reste moindre aux Etats-Unis (-1,2%), les ventes chutent plutôt brutalement (-10,9%) dans la zone EMEA alors que dans la zone Asie/Pacifique le marché est en hausse de 2,3%.Pour ce qui est des fabricants, Hewlett-Packard, en hausse de 2,8%, reste le leader mondial sur le marché avec 13,37 millions d'unités vendues en ce deuxième trimestre. L'entreprise américaine est suivie de Dell et du fabricant taïwanais Acer qui a enregistré la plus forte progression (+21%) en EMEA. Selon le rapport Gartner, les marchés français et allemands font partie des mauvais élèves, proches des -5% au second trimestre 2009. Reste à voir si les ventes de netbooks au grand public contrebalanceraient ces scores. Ce marché représente, en effet, 20% des ventes totales de PC portables en EMEA contre 15% lors du trimestre précédent. Le cabinet d'étude DisplaySearch a, d'ailleurs, établi que plus d'un ordinateur portable sur cinq livré en 2009 serait l'un de ces miniportables à bas prix. Les sites d'information gratuits sur Internet : une époque révolue ? Lionel Barber, l'un des rédacteurs du Financial Times, a pris fermement position le 15 juillet dernier face à l'avenir des médias sur le Web. Lors d'une série de conférences intitulée Why journalism matters (pourquoi le journalisme compte), organisée par l'association indépendante The Media Standards Trust, il a rappelé que les revenus publicitaires se tarissent et qu'il est temps pour les médias «de saisir leur chance». Prenant son propre journal à titre d'exemple, Lionel Barber a, ainsi, assuré que la formule payante «fonctionne très bien» pour le célèbre quotidien économique et financier (1,3 million d'utilisateurs quotidiens pour 110 000 abonnés). S'il a reconnu que les temps ne sont pas faciles pour la presse et pour la presse écrite, en particulier, il a insisté sur le fait qu'il était normal de payer pour «une presse de qualité». Mais le propos est à nuancer. Lionel Barber l'a lui-même constaté : tous les médias ne jouent pas à part égale. Les sites d'information spécialisés auront, en effet, beaucoup plus de chances d'entraîner leurs fidèles lecteurs dans ce virage financier que les sites d'information généralistes qui pullulent sur la Toile. Là, encore, le rédacteur a une réponse : il faut jouer sur la «différence». Une idée qui fait son chemin visiblement puisque c'était, cette année, le slogan d'une grande radio de service public française. La grande inconnue de ce beau discours reste, néanmoins, l'opinion des personnes les plus concernées par le sujet : les internautes. Car, si le raisonnement du rédacteur du journal britannique est logique : «plus de moyens pour des reportages de plus grande qualité», il n'est pas pour autant certain que les lecteurs internautes lui emboîtent le pas. Sur les sites britanniques, suite à l'interview parue dans le Guardian, on pouvait lire des commentaires d'internautes tels que celui-ci : «La BBC, CNN, etc., ils ont tous des sites gratuits. Il y a aussi Google News. Il y a tellement de bons sites ! L'information est partout.» Windows 7 sortira le 22 octobre ! Microsoft vient d'annoncer le passage en version RTM (Release To Manufacturing) de Windows 7 et de Windows Server 2008 R2. Ces deux systèmes d'exploitation sont donc maintenant délivrés aux partenaires de la compagnie qui pourront préparer des gammes de machines compatibles. Les clients disposant d'un contrat de licence en volume, ainsi que les abonnés MSDN et TechNet, pourront, eux aussi, accéder à ces versions RTM. Il leur faudra juste patienter «quelques semaines», dixit Microsoft. C'est une aubaine pour ceux qui doivent préparer des opérations massives de migration ou pour les développeurs qui souhaitent tester leurs solutions logicielles sur ces nouveaux OS. Le lancement mondial de la mouture définitive de Windows 7 (GA pour General Availability) est programmé pour le jeudi 22 octobre prochain, «Windows Server 2008 R2 pouvant être déjà disponible à cette date», précisent les responsables de la compagnie. Pour Microsoft, le pari est d'importance, l'accueil de Windows Vista ayant été assez mitigé. Toutefois, les problèmes de compatibilité constatés entre XP et Vista ne se reproduiront pas entre Vista et 7, qui demeurent des produits assez proches. Ainsi, sur les 1170 logiciels référencés sur ce site, 970 fonctionnent sous Windows 7, soit 83%. Prochain évènement pour la compagnie, la PDC2009 (qui se déroulera du 17 au 20 novembre à Los Angeles) sera probablement l'occasion pour la compagnie de dévoiler certains nouveaux produits comme Office 2010, Visual Studio 2010, .NET 4.0 ou Windows Azure. Adobe averti d'une faille 0-Day dans Flash Player A en croire Adobe, les logiciels Flash Player, Adobe Raeder mais aussi Acrobat pourraient être victimes d'une faille de sécurité. La faille permettrait d'organiser des attaques liées au composant Flash et d'autoriser un attaquant à prendre le contrôle d'un système infecté. Adobe émet, donc, un avis de sécurité, relayé par des éditeurs de sécurité, sur la faille et a estimé devoir enquêter sur la question. Dans un communiqué, Adobe annonce ainsi que «d'après certains rapports, cette vulnérabilité est déjà exploitée par l'intermédiaire d'attaques ciblées, de petite envergure, visant Adobe Reader v9 sous Windows».Des mises à jour de sécurité pour Flash Player 9 et 10, sous Windows et Mac sont d'ores et déjà prévues pour le 30 juillet. Adobe procèdera dans le même temps à la correction d'Adobe Reader et d'Acrobat. De même, la compagnie confirme que l'utilisation de la faille pourrait entraîner un crash et permettre de prendre le contrôle d'un système entier. Toujours est-il que si Adobe Reader et Acrobat 9.1.2 pour Windows et Mac OS X sont prévus, aucune date n'a encore été définie pour les systèmes Linux. Le manchot attendra. Microsoft part en guerre contre le spam Quand c'est trop, c'est trop ! Microsoft vient de déterrer la hache de guerre. Sa cible ? Les hackers et les spammers qui s'en prennent encore et toujours à Live Messenger, son logiciel de messagerie instantanée, et à ses 320 millions d'utilisateurs. La firme de Redmond a décidé de les attaquer en justice et a déposé une plainte devant la cour supérieure de Seattle. Par ce recours en justice, Microsoft se lance en guerre contre le «spim», soit du spam et du phishing (hammeçonnage) via la messagerie instantanée Live Messenger. Les sociétés poursuivies piègeraient les utilisateurs de Live Messenger pour récupérer leurs données et, ensuite, les spammer. Pour se faire, plusieurs types d'attaque sont possibles. Par exemple, l'envoi de messages instantanés semblant provenir de personnes répertoriées parmi la liste de contacts d'un utilisateur. En réalité, ce ne sont que des leurres qui redirigent, parfois, l'internaute vers un site de phishing. Une fois sur le site, l'utilisateur est invité à renseigner la page de ses données personnelles, dont son adresse mail, qu'il condamne ainsi à se faire spammer. Autre solution : imiter les messages officiels de Microsoft. Fermement décidé à faire cesser ce type d'activité, Microsoft veut non seulement faire condamner les différentes sociétés incriminées (Funmobile et Mobilefunster) et obtenir des dommages et intérêts (dont le montant n'est pas connu) mais surtout, dissuader tout cybercriminel en puissance de faire vaciller son empire. Kazaa : grand site de téléchargement illégal rentre dans le droit chemin Aujourd'hui détenu par la société Brillant Digital Entertainment, Kazaa, l'un des pionniers en matière de téléchargement de fichiers en peer-to-peer (poste-à-poste en français), est de retour sur la Toile. A cette différence près que le site, autrefois site d'échange gratuit (et parfois pirate) pour partager de la musique, est devenu payant. Le site propose, désormais, un abonnement pour son service de téléchargement et de partage de musique en haute définition. Pour 19,98 dollars par mois, l'internaute peut télécharger autant qu'il le désire, à condition que les pièces soient dans le catalogue du service, qui reprend les offres de quatre des grandes majors, soit plus d'un million de titres. Ce caractère illimité s'applique, également, aux sonneries de portable. L'offre est vaste mais elle ne s'applique qu'aux abonnés et exclusivement aux abonnés. Les titres téléchargés peuvent être écoutés sur trois ordinateurs différents et un téléphone mais ils seront illisibles dès que l'abonnement de l'internaute prendra fin. Le «petit» site de partage de musique élaboré par une bande de copains, dont Niklas Zennström, Janus Friis (fondateurs de Skype) et Ahti Heinla, a bien grandi. Devenu l'un des logiciels les plus téléchargés dans l'histoire de l'Internet au début des années 2000, Kazaa «légal» aura peut-être encore de beaux jours devant lui.