Les judokas japonais et à un degré moindre les Russes dominent largement les épreuves du Championnat du monde cadets qui se tient actuellement à Budapest, Hongrie, alors que les Algériens peinent à trouver leurs marques dans un rendez-vous de haut niveau réunissant 73 pays. Sur les huit titres mis en jeu (en garçons et filles) au cours des deux premières journées (jeudi et vendredi), le Japon en a remporté quatre (deux dans chaque sexe), suivi de la Russie avec trois, dont deux chez les garçons, et de la Chine avec une seule médaille d'or chez les filles. Les sept Algériens engagés au cours de ces deux premières journées ont tous été éliminés au 1er tour, excepté Osman Maasmi (66 kg) qui a réussi à remporter son premier match devant l'Estonien Andre Seppa, avant de tomber face au Grec Roman Moustopoulos. Ses coéquipiers Hicham Djemaci (-50 kg), Houd Zerdani (-55 kg) et Mohamed Amine Hamouda (-60 kg) ont perdu d'entrée face respectivement à l'Azerbaïdjanais Kamran Baghirov, Huang Sheng-ting de Taipeh et Alexandre Mariac de France. Les Algériennes Faïza Assahine (-44 kg), Imene Rezzoug (-48 kg) et Fatima Belkaïd (-52 kg) ont été «sorties» respectivement par l'Ukrainienne Venera Nizamova, la Brésilienne Nathalia Brigida et la Lituanienne Laura Naginskaite. La 3ème journée, prévue samedi, verra l'entrée en lice des athlètes des catégories -73 kg et -81 kg (garçons) et -57 kg et -63 kg (filles). 15 judokas, dont sept filles, représentent les couleurs algériennes dans cette compétition mondiale qui constitue, pour eux, une bonne opportunité de se frotter aux représentants des grandes nations de judo et de s'aguerrir en vue des prochains rendez-vous internationaux.