à quelques jours de l'application du nouveau week-end, à savoir le vendredi et le samedi. Le flou reste le maître mot des lieux. Y aura-t-il un changement dans le mode de vie et les habitudes des Algériens. Certainement. Puisque les journées du travail ont été fixées et même les horaires. Reste le vendredi qui pose problème pour certains secteurs, tels l'éducation, l'enseignement supérieur et la recherche scientifique, le transport… tandis que les autres ont au préalable décidé de travailler selon l'ancien calendrier. Etant le souci majeur du citoyen, la question du transport et sa disponibilité durant le week-end, revient au quotidien sur les lèvres non seulement des simples citoyens mais aussi sur ceux des transporteurs eux-mêmes. Cette question ne se limite pas au transport urbain, car le transport interurbain de voyageurs et de marchandises sont aussi concernés par ce nouveau week-end semi-universel et tous les changements et les réaménagements qui l'accompagnent. Aucune décision ni mesure n'ont été prises en la matière par le ministère du Transport et ses collaborateurs pour informer la population sur le nouveau calendrier. A ce propos, M. Abdelkader Bouchrit, président de la Fédération nationale des transporteurs des voyageurs et de marchandises (FNTMV) affiliée à l'UGCAA, en marge d'une rencontre portant sur le marché et le Ramadhan, tenue au siège de l'UGCAA, s'est contenté de dire : «Nous allons étudier ce dossier avec la tutelle pour prendre de nouvelles mesures qui répondront aux attentes du citoyens et des transporteurs.» Le terrain fait dire que cette nouvelle mesure gouvernementale (week-end) n'aura aucun impact ni changement dans le secteur du transport et moins encore sur les habitudes des Algériens. Car ces derniers ne sortent pas les vendredis, puisque, pour leur majorité, c'est un jour férié et de prière. D'ailleurs, ce constat a été confirmé par l'Union générale des transporteurs en disant que tous les moyens du transport, à savoir les bus, les trains et les taxis continueront à travailler normalement, sauf pendant la période de la prière du vendredi, c'est-à-dire de 13h à 14h. Et d'ajouter : «Nous allons surveiller durant deux ou trois week-ends l'évolution de la situation et de l'affluence, les besoins des citoyens par régions et par destinations, puis nous déciderons selon la nécessité des choses, afin d'assurer au moins un service minimum. D'où, la collaboration et la coordination de tous les éléments concernés sont importantes afin d'instaurer, s'il le faut, une permanence rotative des transporteurs, à l'échelle nationale», selon l'Union. Côté transporteurs, notamment le privé, ces derniers ont décidé, comme tout les travailleurs de la fonction publique, d'appliquer intégralement cette nouvelle réglementation. «Pas de travail le vendredi», s'accordent-ils à dire. Ils font savoir aussi qu'«avant qu'il y ait cette modification, les vendredis étaient morts, une affluence faible de passagers et de citoyens, alors, on ne voit pas en quoi consiste le changement pour nous les transporteurs. On laisse le terrain libre au transport étatique pour assurer le transport en cette journée du vendredi.» N. B.