à l'instar de la sélection cadette qui s'est classée 14e, l'équipe algérienne juniors n'a pas su tirer son épingle du jeu en se faisant battre par le Danemark, le Portugal, la Biélorussie. Les Algériens n'ont sincèrement pas impressionné du tout, prouvant au passage qu'ils n'ont pas de métier et qu'ils ne savent pas se hisser au niveau de l'évènement quand il le faut. Le sept national conduit par Saïd Hedjazi ne nous a vraiment pas fait plaisir, en se faisant accrocher par le Maroc. On ne sentait pas ce désir de bien faire chez nos internationaux, surtout chez les jeunes. Les chevronnés évoluant en seniors, n'ont pas non plus convaincu, d'autres joueurs se confirment d'une prestation à l'autre. Notre handball algérien, chez les jeunes catégories surtout, ne s'est jamais imposé sur les plans continental et régional. Aucun titre historique pour honorer cette discipline, à l'exception d'une troisième place au mondial scolaire décrochée par la bande à Azzebache, il y a deux décennies. Après les belles prestations des Mouloudéens en coupes africaines des clubs, et de notre sélection au second tour du Mondial croate, tout le monde s'est mis à croire que les sélections algériennes des jeunes vont, enfin, retrouver toutes les sensations, à la suite d'une longue traversée du désert et une série de revers. Mais, ce ne fut qu'un mirage. Les petits Fennecs restent toujours petits ; ils ne font plus peur. Ils ont replongé dans la sinistrose, concédant défaite sur défaite au Mondial du Caire. L'année 1996, dernier titre continental des Verts arraché par la bande à Djaffar Belhocine au Benin, c'était le début de la fin de l'âge d'or du handball algérien et d'une génération de grands talents, Azzeb, Akkeb, Bendjemil, Moumen, Houd, Benmeghsoula, Boudrali, Dobalah et les autres, qui avaient mis toute l'Afrique sous leur domination. Les derniers symboles de cette génération ont dû rendre les armes, lors de la CAN 98 à Johannesburg au profit de la Tunisie, où les Verts ont perdu leur titre africain et aussi tout ce qui leur restait d'orgueil sur le parquet des salles de handball. Pendant 20 ans, le handball algérien a vécu une véritable galère. D'échec en échec, les Fennecs ne parvenaient plus à voir le bout du tunnel. Il faut reconnaître que la discipline, à l'instar du sport algérien en général, a connu ces dernières années une certaine régression sur le plan continental, laissant le champ libre à l'Egypte et à la Tunisie d'asseoir leur totale suprématie. Sans oublier les prestations aux différentes Coupes du monde de l'équipe nationale qui n'ont jamais donné une satisfaction. L'élection d'un nouveau président de la FAHB avec pour mission, d'abord, une préoccupation majeure d'asseoir l'Algérie sur des bases très solides : compétition attrayante, produit représentatif, aptitude à la confrontation et dans des conditions de la compétition sont les principales préoccupations de ce bureau. Selon nos constats, si l'on ne peut se confronter régulièrement aux voisins et à d'autres adversaires étrangers, on ne pourra plus rêver d'aller plus loin et de chercher le produit. D'où la nécessité des ingrédients importants pour la compétition.C'est aussi donner une vie à cette compétition dominée par une seule équipe, le Mouloudia d'Alger. Des places au sein de la CAHB, l'Union arabe de handball, l'Union maghrébine de handball sont extrêmement importantes. Cela nous permettra de nourrir et de concrétiser beaucoup de projets ambitieux. Nos objectifs majeurs, c'est d'être capables d'affronter et de rivaliser avec des adversaires régionaux et continentaux (au niveau des jeunes et des dames). A. R.