De notre correspondant à Oran Samir Ould Ali La deuxième édition du Festival du cinéma arabe a été clôturée, jeudi dernier au théâtre de verdure Chekroune Hasni, par la remise de l'Ahaggar d'or et des prix aux lauréats des différentes catégories en compétition. L'Ahaggar d'or du long métrage a été attribué au film dramatique syrien Hors zone (2007) du réalisateur et scénariste Abdellatif Abdelhamid, alors que le grand prix du court métrage est revenu à l'égyptien Mains propres (2007), du jeune réalisateur Karim Fanous. Les deux réalisateurs ont reçu leur prix des mains du cinéaste algérien Mohamed Chouikh et du président du festival, Hamraoui Habib Chawki. Les courts métrages Chant funèbre du Marocain Mohamed Mouftakir et le Poisson noyé du Tunisien Malik Amara ont, eux, reçu les prix spéciaux du jury. Le prix de la meilleure interprétation a été attribué à l'actrice libanaise Nada Abou Farahat pour son personnage dans le film Sous les bombes de Philippe Aractingi, alors que l'acteur égyptien Ahmed Sakka a reçu le prix de la meilleure interprétation masculine pour le rôle qu'il a joué aux côtés de Mahmoud Yacine dans El Djazira, du réalisateur Cherif Arafa. Le jury du long métrage a également décerné le prix du meilleur réalisateur au Marocain Ahmed El Maanouni pour le film les Cœurs brûlés, dans lequel Hicham Bahloul et Mohamed Drghem jouent les rôles principaux. Le cinéma algérien a été honoré par la remise du prix de la meilleure image à Ahmed Messaad pour le long métrage Ayrouwen (2007) de Brahim Tsaki, et le prix du meilleur scénario est revenu aux Egyptiens Yousri Nasrallah et Nasser Abderrahmane pour Aquarium. Enfin, le jury du long métrage a attribué un prix spécial à En Attendant Pasolini, film marocain du réalisateur Daoud Ouled Syad. La deuxième édition du Festival du cinéma arabe s'est achevée par un court concert donné par Khaled, au grand bonheur des centaines de spectateurs qui avaient investi les travées du théâtre de Verdure dès la fin de l'après-midi.