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Fin du jeûne : débat subliminal
Publié dans La Tribune le 17 - 09 - 2009

«Hélas, s'il n'était pas mort, il serait encore en vie». C'est ainsi que les soldats du maréchal de la Palice ont tenu à témoigner l'attachement et le respect qu'ils avaient pour leur chef, mort dans une célèbre bataille.Donc, bien au contraire, c'est à son corps défendant que Jacques II de Chabannes, seigneur de La Palice et tout autant maréchal de François 1er est contraint jusqu'à nos jours de traîner comme stigmate une affirmation ridicule dont il n'a jamais eu la paternité.
Et ne voilà-t-il pas qu'ici et maintenant et à quelques journées de son échéance, Ramadhan réinstalle un débat, voire une polémique sur le fait que les jeûneurs risquent de remplir un devoir religieux au rabais en «bouffant» une journée où ils en font une de trop. Pour ce que ça rapporte à ceux qui se sont serrés pendant 29 jours la ceinture et qui se verraient encore y rajouter un cran sans grosse difficulté, il n'y a franchement pas en réalité de quoi ameuter le monde.
Un jour de plus ou un jour de moins ça changerait quoi ? Ainsi, en l'espace de quarante huit heures la fameuse association Sirius se lave les mains d'un calendrier et plus grave encore fait cadeau du bébé au «…comité des croissants lunaires» qui deviendrait dès lors «…le seul à décréter ce jour». Etrange cette génuflexion d'une science exacte devant des pratiques jusque-là qualifiées d'empirisme anachronique.
«Observez le jeûne à sa vue [croissant lunaire] et rompez-le à sa vue», l'association Sirius change de cap et fait sienne cette règle coranique que si elle n'a jamais remis en cause d'une manière frontale, n'en a pas, pour le moins, alimenté le débat par procédé subliminal.
Et donc à n'en pas douter le jour «J» sera déterminé à partir d'un autre jour «J»… celui de la nuit du doute qui retrouve, parce qu'il élimine de fait la controverse installée depuis une quinzaine d'années, avec le retrait de l'association sus-évoquée toute son importance, sa magnificence, sa portée liturgique et plus particulièrement cette ancestrale habitude que le mois de Ramadhan ne le serait pas tellement pour les jeûneurs s'il n'y a pas dans l'air cette si particulière et ambiante dévotion du 29e jour.
Sauf que le Dr Loth Bonatiro est plutôt catégorique, en ce sens qu'il estime dans une autre… logique astronomique que le croissant sera visible «…dans sa deuxième mention lunaire à la Mecque et en Algérie… plus facilement à Alger» et laisse entendre par voie de conséquence que nos compatriotes doivent rompre le carême «à partir de dimanche» mais aussi parce qu'ils n'ont entamé le Ramadhan qu'à compter du 22 du mois passé il y aurait lieu de «….terminer la vraie durée du Ramadhan» qui serait alors de trente jours, d'où cette autre affirmation qui consisterait à souligner que la célébration de l'Aïd devrait se faire en fait… «lundi». A travers ces démonstrations à géométrie variable, le citoyen lambda, tripes nouées, n'attend pourtant que juste qu'on lui indique que «…c'est quand qu'il peut manger sans avoir mauvaise conscience parce qu'il aura rompu le jeûne avant terme».
«Quand c'est rugueux, ce n'est pas lisse», disait sans rire et le plus sérieusement du monde un autre illustre personnage. Or, 30 jours c'est juste un jour de plus après 29. Une peccadille pour des Algériens disposés, rien que pour mettre d'accord tout ce monde de scientifiques et de théologiens, à y aller d'une journée supplémentaire à titre de bonne volonté. Il suffirait juste qu'il leur soit demandé, car se serrer la ceinture c'est ce que nos compatriotes savent si bien faire parce qu'ils y sont rompus également en dehors du mois sacré. Autrement dit, à chaque fois que sont annoncés la rentrée scolaire, les vacances et d'autres évènements pour lesquels ils sont obligés de bourse délier.
A. L.


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