De notre correspondant à Constantine A. Lemili Contrairement à tout ce qu'il nous avait affirmé à la veille de la première rencontre du Championnat national, Saïd Belaribi, le coach de l'AS Khroub, n'a pas résisté à la pression exercée sur lui notamment par certains joueurs qu'il n'arrivait pas à tenir en main. Il a mis fin unilatéralement à la relation de travail qui le lie au club en ne se présentant plus aux séances d'entraînement et en «ne daignant pas répondre à mes appels téléphoniques», nous dira le président des Diables rouges croisé au cours de la séance d'entraînement de mardi dernier. Hacene Milia évoquera également la difficulté de «trouver un entraîneur actuellement malgré les contacts pris avec quelques-uns parmi ceux qui ne sont pas en activité». Du coup, il écartera certains noms, se disant peu convaincu de leur compétence. Ce sont donc les éternels seconds, en l'occurrence Belachter et Haïmoud, qui ont pris la relève. La séance de mardi dernier s'est déroulée non sans morosité, le départ du coach a laissé quand même un grand vide. Belaribi, ayant de tout temps été très simple, peu porté sur l'ostentation et proche de ses joueurs, n'hésitait pas non plus à assumer et à prendre sur lui leurs contre-performances. Rappelons que Belaribi avait quitté il y a un peu plus de trois ans, presque dans les mêmes circonstances, le club et cette fois-ci consécutivement à la très forte pression du public en raison d'un enchaînement de mauvais résultats. Le parfait remake a eu lieu en ce début de saison. Toutefois, son départ tombe mal à propos en ce sens que la prochaine rencontre est loin d'être facile. Les coéquipiers de Belhani devant affronter les Annabis de l'USMAn qui carburent avantageusement depuis quelques semaines.