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«Seul le ministre décide de l'exclusion définitive d'un élève» Le département de Benbouzid rappelle l'obligation de scolarité jusqu'à l'âge de 16 ans :
Le ministère de l'Education nationale rappelle qu'il est strictement interdit aux chefs d'établissements scolaires d'exclure un élève avant qu'il n'ait atteint l'âge de 16 ans et ce, quel que soit le motif. Dans une instruction destinée aux directeurs de l'éducation, aux inspecteurs et aux chefs d'établissements, le secrétaire général du ministère, Boubekeur Khaldi, indique que cela est particulièrement valable dans les cas qualifiés d'exception, c'est-à-dire lorsque l'élève ne respecte pas l'ordre établi et devient une source de problème pour ses camarades et le personnel de l'établissement. «Le conseil de discipline est tenu de proposer des sanctions à l'encontre des élèves réfractaires mais personne n'a le droit d'exclure un élève quel que soit le motif», lit-on dans l'instruction envoyée hier aux rédactions. Le représentant du ministère indique que «seul le ministre de l'Education nationale est habilité à prendre la décision d'exclure définitivement un élève et ce, après l'épuisement de toutes les mesures prévues dans le cadre de la réglementation». Le ministère rappelle que l'enseignement est obligatoire pour tous les enfants à partir de six ans. Cela n'est pas appliqué dans certaines régions du pays et c'est pourquoi il appelle ses collaborateurs à suivre de près et de manière continue l'opération dans l'Algérie profonde, de concert avec les services concernés (les mairies et autres). Pour ce qui est des élèves de 4ème AM qui n'ont pas pu accéder au secondaire, le ministère indique qu'une deuxième chance sera offerte à tous les recalés : «Les recalés au BEM de l'année scolaire 2008/2009 pourront s'inscrire à nouveau dans les classes de 4ème AM.» Même chose pour les recalés au baccalauréat. Le ministère appelle les responsables des établissements scolaires à réunir les conditions pédagogiques nécessaires pour une bonne scolarité de tous les enfants du pays. Ce qui n'est pas évident. Les perturbations apparues durant les premiers jours de la rentrée scolaire 2009/2010 (manque de tabliers, menaces de grève des syndicats du secteur, difficultés de respecter les nouveaux réaménagements des horaires après l'entrée en vigueur du nouveau week-end semi-universel…) ne présagent pas une bonne année scolaire. K. M.