Rien ne semble arrêter la sauvagerie de l'Etat hébreu. Hier encore, l'armée d'occupation israélienne a redoublé de barbarie en attaquant la mosquée Al Aqsa, à El Qods, faisant une quarantaine de blessés, dont deux se trouvent dans un état grave. Selon des sources médicales palestiniennes, citées par les agences, les blessés l'ont été lors de heurts avec les forces d'occupation et des centaines de Palestiniens rassemblés dans les cours et près des portes de la mosquée, pour empêcher une tentative d'un groupe de 150 juifs de s'y infiltrer à l'aube. Les soldats israéliens ont utilisé la force contre les fidèles palestiniens en lançant notamment des grenades à gaz et tirant des balles en caoutchouc, et en empêchant des fidèles d'accomplir la prière à l'intérieur de la mosquée. Les mêmes sources ont indiqué que les soldats d'occupation ont également interpellé des dizaines de Palestiniens lors de leur agression. Dans un communiqué, l'Autorité palestinienne de Mahmoud Abbas a accusé les israéliens de «crime nécessitant l'intervention immédiate de la communauté internationale» et averti que de telles actions «détruisent tous les efforts pour ramener la paix et établir un Etat palestinien indépendant avec El Qods pour capitale». De son côté, le mouvement Hamas a qualifié les incidents de «dangereuse escalade» et prévenu que l'«occupation israélienne porterait la responsabilité des conséquences de ce crime». Quant à Amman, il a condamné «l'escalade» israélienne et convoqué l'ambassadeur d'Israël. La Ligue arabe a, de son côté, fait part de son «extrême colère», parlant d'agression préméditée des forces israéliennes. Ce n'est pas la première fois que l'armée d'occupation fait des incursions dans l'enceinte même du Lieu saint. Cette nouvelle attaque intervient au moment où l'Etat hébreu mène une colonisation grandissante en Palestine, faisant fi des critiques de la communauté internationale. Pour rappel, le sommet tripartite tenu à New York, entre le président américain Barack Obama, le président palestinien Mahmoud Abbas et le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahou, en marge de l'Assemblée générale des Nations unies n'a abouti à aucun résultat en raison de l'obstination d'Israël à poursuivre la colonisation. A. B.