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Beaucoup de défis, peu de résultats
Sécurité alimentaire dans le monde
Publié dans La Tribune le 19 - 10 - 2009

Un pays qui dispose d'une production et d'une réserve alimentaire suffisantes garantit sa sécurité. De par le monde, les gouvernements se préoccupent de cet aspect important pour se prémunir des pires situations pouvant survenir à l'exemple des crises qui mènent droit à des émeutes vécues, malheureusement, par certains pays qui souffrent de l'insécurité alimentaire.
La crise alimentaire mondiale de 2007-2008 en est l'exemple édifiant. Elle avait pour origine, rappelons-le, une forte hausse du prix des denrées alimentaires de base, plongeant dans un état de crise quelques-unes des régions les plus pauvres du monde et causant une instabilité politique et des émeutes dans de nombreux pays en Asie et en Afrique, et plus particulièrement au Burkina Faso, au Cameroun, au Sénégal, en Mauritanie, en Côte d'Ivoire, en Égypte et au Maroc.
Ces derniers pays ont connu des manifestations ou des scènes d'émeute à la fin de l'année 2007 et au début de l'année 2008 liées au renchérissement des denrées alimentaires de base. D'autres pays ont également connu des émeutes liées à l'alimentation tels le Mexique, la Bolivie, le Yémen, l'Ouzbékistan, le
Bangladesh, le Pakistan, le Sri Lanka, et l'Afrique du Sud. C'est en fait les pays les plus pauvres de la planète ou encore en voie de développement qui souffrent le plus de cette situation. La famine touche aujourd'hui plus d'un milliard de personnes dans le monde, soit un sixième de la population mondiale.
Un sixième de la population mondiale vit la famine
Un constat qui a fait réagir la FAO (Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture). En effet, son secrétaire général, M. Jacques Diouf, à l'occasion de la Journée mondiale de l'alimentation a appelé à lutter contre la faim en soulignant que le monde fait face à une crise sans précédent. Pour lutter contre la faim, cette organisation appelle à augmenter la part de l'agriculture à 17% dans l'aide publique contre 5% actuellement.
M. Diouf a précisé que les difficultés matérielles avaient sévèrement réduit l'accès des plus pauvres à la nourriture. «Puisque les pays en développement sont désormais plus intégrés dans l'économie mondiale sur le plan financier et commercial, une baisse de la demande ou de l'offre mondiale, ainsi que des crédits disponibles, a des répercussions immédiates sur eux», a-t-il déclaré. En raison du nombre important des personnes sous-alimentées dans le monde qui n'a cessé de croître depuis une décennie, il y a très peu de chances d'arriver aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) qui consiste en la réduction de moitié, du nombre de personnes sous-alimentées entre 1990 et 2025, et à atteindre environ 420 millions de personnes.
Développer l'agriculture pour assurer la sécurité alimentaire
Un autre message livré par le premier responsable de la FAO, est de mettre le paquet sur l'agriculture. Le retour à ce secteur clé et à la mère terre peut résoudre bien des problèmes de famine à beaucoup d'endroits dans le monde. Se concentrer sur l'agriculture et investir de nouveau dans ce domaine de même qu'élaborer des politiques permettant d'assurer qu'il y ait suffisamment de nourriture pour tous à l'avenir deviennent aujourd'hui une nécessité, voire une exigence et une priorité que les gouvernements se doivent de placer dans leurs politiques de développement. De plus, les pays en développement doivent veiller à ce que les aides fournies aux pauvres et aux personnes dans le besoin leur parviennent. Il ne faut pas perdre de vue que la crise économique mondiale en 2008-2009 a beaucoup contribué à faire progresser la faim dans le monde, en raison notamment de la flambée des prix des produits de première nécessité, rendus inaccessibles surtout aux couches vulnérables des différents pays touchés, mais aussi aux nombreuses personnes mises au chômage. Les personnes les plus touchées sont notamment les femmes et les enfants.
Ces derniers souffrent souvent de malnutrition et beaucoup finissent par décéder à cause de la faim. Oui, car la faim continue à tuer aux quatre coins du globe, dans les zones pauvres et défavorisées. En 2000, 27 % des enfants en âge préscolaire dans les pays en voie de développement étaient ainsi atteints de rachitisme (lié à une alimentation insuffisante et/ou peu variée et de faible qualité). Les femmes sont aussi souvent désavantagées, car elles possèdent peu de terres et bénéficient moins de conseils et de crédits pour l'amélioration des techniques. Il faut souligner que les facteurs d'insécurité alimentaire sont nombreux. Il s'agit, entre autres, de la pénurie d'eau, la dégradation des sols, des changements climatiques, de l'explosion démographique, les épidémies et de la gouvernance inappropriée qui aggravent la situation. Au vu de tous ces facteurs, et de l'absence d'une mobilisation mondiale réelle, la sécurité alimentaire dans le monde notamment dans les pays en développement n'est pas pour demain. Beaucoup d'autres efforts doivent encore être consentis par les gouvernements pour atteindre cet objectif et sauver bien des vies humaines fauchées par la famine et la malnutrition.
B. A.


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