Le prix de la voiture Peugeot sera forcément plus élevé qu'il ne l'est aujourd'hui, conséquence des dispositions prises par le gouvernement dans le cadre de la loi de finances complémentaire 2009. C'est ce qu'a avancé Marc Bergeretti, directeur général de Peugeot Algérie au cours d'un point de presse consacré à la pièce de rechange animé hier au siège de la société. Marc Begeretti a expliqué que les récentes mesures induiront des surcoûts que le constructeur répercutera sur le prix à la vente. Les «nouveaux» frais dont il a parlé se rapportent au certificat de conformité que le concessionnaire se fait délivrer auprès des inspecteurs de contrôle technique, au cheminement des véhicules des ports de Djendjen ou de Mostaganem vers Alger, à la taxe sur les véhicules neufs ainsi qu'à d'autres aspects logistiques. Le directeur général de Peugeot Algérie n'est pas le seul à avoir évoqué l'envolée des prix des véhicules, à la suite des décisions engées par le gouvernement pour, et c'est l'objectif affiché, resserrer le volume des importations, de manière générale. Pour l'heure, les concessionnaires essayent de s‘adapter au nouvel environnement du marché de l'automobile, en mettant à l'épreuve du terrain de nouvelles stratégies commerciales. La pièce de rechange, objet du point de presse sus-mentionné, fait partie de cet environnement. Elle est sous-tendue par de nouvelles mesures entrées en vigueur le 2 novembre dernier. L'idée générique est que la pièce de rechange doit être importée du pays d'origine du constructeur. Et cela ne peut se faire sans problème, parce que, pour Peugeot, par exemple, il y a vingt-cinq mille références de pièces de rechange à la fabrication ramifiée dans différents pays (Tchéquie, Russie Pologne…), souligne Michel Valette, directeur pièces et services présent à la rencontre d'hier. De plus, la pièce de rechange doit être étiquetée en arabe à l'arrivée, ce qui crée des soucis au concessionnaire, dit-il. Lutter contre la contrefaçon en matière de pièces de rechange, on ne peut que s'en féliciter, mais la décision dans le détail «est loin d'être parfaite», résume Michel Valette. Ce dernier a abordé dans son intervention d'autres questions liées à la pièce de rechange mais également au marché de l'automobile. Nous y reviendrons. Y. S.