Le jardin d'El Hamma, une bouffée d'oxygène pour les citoyens La réouverture du jardin d'Essais d'El Hamma a été une véritable bouffée d'oxygène pour les Algérois et pour les promeneurs en général. Il représente l'une des curiosités qui ne manquent pas d'impressionner les visiteurs qui viennent y passer d'agréables moments. Créé en 1832, il fut à l'origine une pépinière centrale, puis un jardin d'acclimatation et enfin un Jardin d'essais. C'est ce dernier nom qui lui est resté et qui l'a popularisé. Situé au fond de la baie d'Alger, dans sa partie sud, le jardin d'Essais étend ses 62 hectares en amphithéâtre depuis les abords immédiats du rivage jusqu'au ravin de la Femme sauvage en escaladant la colline du fort des Arcades. Sa partie basse se confond avec cette zone autrefois marécageuse et insalubre qui fut le témoin du campement temporaire de la soldatesque de Charles Quint ; sa partie haute voisine avec le versant où Cervantès avait cru trouver un refuge sûr pour échapper au pacha d'El Djazaïr. Cet espace est couvert d'espèces forestières et d'espèces acclimatées. El Hamma, célèbre pour le tournage de la première version du film Tarzan, qui s'y déroula du temps de la France, mais surtout pour la multitude d'espèces végétales et arboricoles qu'il abrite, constitue un vrai moment de plaisir pour les amoureux de la nature et un terrain magiquement différent pour les petits explorateurs, un air vivifiant et des images intemporelles quand on pense que certains arbres ont plus de 100 ans. Ne ratez pas cette nature à l'état originel ! Retrouvailles, débats et relaxation à la placette «Didouche Mourad» La fameuse placette «Didouche Mourad», au cœur d'Alger, est devenue un lieu de rendez-vous quotidien des femmes au foyer, notamment celles résidant aux alentours de la rue Didouche Mourad. Ce petit paradis connaît tous les jours une affluence importante de la gent féminine, jeunes et moins jeunes, qui s'y rendent pour échanger quelques propos et prendre des nouvelles les unes des autres. «C'est notre seul endroit, encore bien fréquenté, où on se rencontre avec les voisines et amies pour discuter et se soulager le cœur», dira khalti Zahra, une habituée du jardin. «Nous fréquentons ce jardin depuis bien longtemps, aucune agression n'y a eu lieu. Pas de policiers. Ce sont les enfants du quartier qui veillent sur notre sécurité», ajoute-t-elle. Datant de l'époque coloniale, ce jardin, malgré sa vétusté, garde toujours son charme d'autrefois avec ses arbres, bancs et fresques et est d'une propreté remarquable, les habitants contribuant au nettoyage aux côtés des agents de l'APC et de l'Edeval. Même les enfants viennent jouer et courir sous la surveillance et la protection de leur papis et/ou mamies. C'est un véritable espace de détente ou sécurité. De tels lieux sont réclamés par les citoyens. Que les autorités concernées répondent et exaucent leur simple vœu : avoir des vrais jardins publics.