De notre correspondant à Oran Mohamed Ouanezar Les syndicats de l'Education nationale, notamment le CNAPEST et l'UNPEF, annoncent leur intention de poursuivre le mouvement de grève et saluent les décisions prises par leurs Conseils nationaux. Cette décision a été annoncée à la suite d'un regroupement syndical devant le siège de la direction de l'Education nationale à Oran. «Nous ne voulons pas de simples déclarations de la part du ministre. Nous voulons des dates et des précisions concrètes. Les négociations ne doivent pas se dérouler avec Ben Bouzid mais avec les vrais cercles de décisions, notamment les hauts responsables de la Fonction publique et ceux du ministère des finances», notent les syndicalistes. Dans un communiqué rendu public hier, les deux syndicats annoncent la poursuite du mouvement de grève et appellent «les enseignants et les travailleurs du secteur à resserrer les rangs autour de leurs représentants syndicaux», est-il noté. Le communiqué revient sur la nécessité d'appliquer le régime indemnitaire avec effet rétroactif à partir du 1er janvier 2008. Figure également le point relatif au dossier des œuvres sociales avec annulation de la décision 158/94 ainsi que l'application des lois sur la médecine du travail dans le secteur de l'éducation nationale. Les syndicalistes présents lors de ce rassemblement se sont dit indignés des déclarations du président de la Fédération nationale des parents d'élèves au sujet des accords passés avec le ministère de l'Education nationale», ont-ils déclarés avant de préciser que «par expérience, nous savons que de tels accords passés de la manière qu'on sait ne nous réconfortent pas dans nos convictions. Nous n'avons pas vu les documents brandis par ce personnage qui ne représente que lui-même et ses intérêts», s'insurgent les syndicalistes. En tout état de cause, le mouvement semble se durcir pour des divergences sur la forme que les syndicats «endossent» quant à la responsabilité du ministère.