L'Inter Milan, leader du championnat d'Italie, tentera aujourd'hui contre la Fiorentina lors de la 14e journée d'effacer ses déboires sur le plan européen, après sa défaite mardi à Barcelone (0-2). Le Barça, pourtant handicapé par l'absence de nombreux titulaires, dont Messi et Ibrahimovic, a donné une véritable leçon à l'Inter, copieusement dominé de la tête et des épaules. Si le club milanais patine toujours en C1 (3 victoires en 13 matches) depuis l'arrivée de José Mourinho, il semble conserver une certaine marge sur ses rivaux italiens. Mais il faudra le prouver dimanche face à la Fiorentina, seulement 6e à 11 points de l'Inter mais déjà qualifiée, elle, pour les 8es de finale de la Ligue des champions. Les hommes de Cesare Prandelli -toujours privé dimanche de l'attaquant roumain Mutu et du défenseur central Gamberini- se sont, en effet, offert leur billet en battant Lyon mardi, alors qu'il leur reste un match à jouer, à Liverpool. Outre les mauvais souvenirs de Barcelone, les Interistes devront également chasser de leur esprit la perspective du match au sommet qui les attend en fin de semaine prochaine contre la Juventus, 2e du classement. La pression a déjà commencé à monter autour de ce match, avec au cœur de la polémique les supporteurs turinois, coupables la semaine dernière contre l'Udinese mais aussi mercredi en Ligue des champions à Bordeaux (défaite 2-0) de chants racistes à l'encontre de l'attaquant de l'Inter Mario Balotelli. En attendant ce match au sommet, la Juve se déplace aujourd'hui à Cagliari, qui restait sur une série de quatre victoires d'affilée avant de s'incliner 4-3 la semaine dernière contre l'AC Milan.