à l'issue de la sixième commission mixte tenue les 7 et 8 décembre à Alger, l'Algérie et le Burkina Faso ont signé quatre accords de coopération dans différents domaines. Il s'agit en premier lieu d'un accord de coopération dans le domaine de la protection des végétaux, signé par le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, M. Abdelkader Messahel, et la ministre burkinaise déléguée chargée de la Coopération régionale, Mme Minata Samate. En matière de recherche agronomique, l'accord a été conclu entre le directeur de l'Institut national de la recherche agronomique (INRA) et l'ambassadeur du Burkina Faso en Algérie. L'Agence algérienne de soutien au commerce extérieur (Algex) et l'Office national burkinais de commerce extérieur sont par ailleurs les signataires du troisième accord alors que le dernier porte sur le secteur de l'information. Il a été signé entre Algérie presse service (APS), et l'Agence d'information du Burkina Faso (AIB). Les deux parties se sont félicitées de l'issue de cette réunion dont les conclusions traduisent, selon Mme Samate citée par l'APS, la volonté de l'Algérie et du Burkina Faso de «poursuivre et renforcer la coopération fructueuse qui les lie».Sans donner de détails sur le contenu de ces accords, Mme Samate a relevé par ailleurs que les travaux de la 6e session de la commission mixte algéro-burkinabé se sont inscrits dans «la logique de la poursuite et de l'intensification des actions entrant dans le cadre juridique de la coopération et la consolidation des relations de fraternité, d'amitié et de coopération qui existent entre les deux pays». «Nos deux pays partagent certaines similitudes ouvrant la possibilité à l'échange d'expériences dans les secteurs prioritaires que nous avons retenus», a-t-elle indiqué, précisant que le dialogue qui sera établi devra déboucher sur des programmes sectoriels de coopération. Pour sa part, M. Abdelkader Messahel dira : «Nous avons passé en revue tous les problèmes qui préoccupent nos deux gouvernements et nos deux chefs d'Etat. Il s'agit de retrouver la paix et la sécurité qui demeurent les points essentiels pour le développement du continent africain.» R. E.