Les travaux de la cinquième session de la commission mixte algéro-burkinabée ont été sanctionnés vendredi par la signature de quatre nouveaux accords bilatéraux, a rapporté l'APS citant une source diplomatique. Réunis sous la co-présidence de Abdelkader Messahel, ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, et Djibril Yépéné Bassolé, ministre des Affaires étrangères et de la coopération régionale du Burkina Faso, les travaux de cette cinquième session ont ainsi débouché sur la signature de nouveaux accords dans les domaines de la Culture, de la formation professionnelle, des échanges entre les deux chambres de commerce et les ministères des Affaires étrangères des deux pays. Par ailleurs, une réunion des opérateurs économiques des deux pays est prévue dans un bref délai afin d'identifier les secteurs prioritaires susceptibles de créer un partenariat dynamique entre les deux parties. Ces secteurs devraient inclure, entre autres, le développement des PME/PMI, la valorisation et la transformation des produits agricoles et d'élevage et la coopération énergétique. On peut dire qu'un nouveau vent vient de souffler sur la coopération entre l'Algérie et le Burkina Faso dans la mesure où cette cinquième session de leur commission mixte de coopération, tenue le 27 décembre 2007 à Ouagadougou, est réactivée après 16 ans de rupture. D'entrée de jeu, les experts des deux Etats ont indiqué qu'il est nécessaire que le Burkina Faso et l'Algérie œuvrent à renforcer leurs relations bilatérales. "Il convient de réexaminer le cadre juridique de notre coopération afin de l'adapter à nos réalités et à nos besoins prioritaires", a souligné le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale du Burkina, Djibrill Bassolé. De son côté, le ministre délégué chargé des Affaires maghrébines et africaines, Abdelkader Messahel, à la tête de la délégation algérienne, a noté que cette rencontre marque un net regain de la vitalité des relations entre le Burkina Faso et l'Algérie. Il a salué l'exemplarité des relations entre les deux Etats et souhaité imprimer une dynamique à l'accroissement des échanges. Selon Abdelkader Messahel, son pays est prêt à soutenir le Burkina Faso dans plusieurs domaines. Le ministre des Affaires étrangères du Burkina Faso a salué le gouvernement algérien pour son appui à l'occasion de l'invasion des criquets en 2004 et pour l'assistance accordée aux Burkinabés refoulés en 2005.