De notre correspondant à Constantine Nasser Hannachi La Fédération nationale des agents immobiliers (FNAI) a organisé hier au palais de la culture Malek Haddad, à Constantine, une rencontre régionale pour défendre la profession qui est en péril, selon les intervenants, suite au décret exécutif 18-09 du 20 janvier 2009 relatif à la gestion des agences immobilières à l'échelle nationale. Ce décret exige comme condition primaire un diplôme universitaire pour pouvoir exercer la profession d'agent immobilier.La FNAI s'étonne devant le mutisme des pouvoirs publics d'autant que les services compétents ont été destinataires de plus de 27 requêtes depuis l'émission du décret, mais demeurées sans suite. C'est pourquoi la corporation aspire à pousser ses doléances plus loin pour faire aboutir l'abolition de cette condition, en saisissant les hautes instances de l'état. Une volonté qui se décidera après la rencontre qui aura lieu le 19 décembre prochain à Tizi Ouzou. Ce sont «18 000 postes d'emploi qui sont menacés» si cette mesure entre en vigueur, dira le représentant de la FNAI qui ajoutera que «la loi devrait être appliquée aux futurs éventuels professionnels de ce domaine». Ainsi, l'effet rétractif de la loi est catégoriquement rejeté par les 1 400 adhérents à la Fédération nationale des agences immobilières, estimées à 6 000 en Algérie. Le décret devait prendre effet en juillet dernier.