De notre correspondant à Aïn Defla Madani Azzeddine Le mouvement de grève lancé par le Syndicat national des praticiens de la santé publique depuis un certain temps et reconduit pour une durée illimitée à partir d'hier n'a pas eu un effet apparent d'autant que les praticiens continuent d'exercer leur fonction le plus normalement possible. Si certains ont suivi le mot d'ordre, d'autres n'ont pas répondu à l'appel pour diverses raisons. Selon un médecin interrogé à ce sujet, le manque de communication est à l'origine du faible taux de suivi, lequel est peut-être aussi justifié par le recours des praticiens à la prise en charge de certains malades nécessitant un traitement urgent. Cette situation a été signalée un peu partout dans les différentes structures sanitaires. A titre de rappel, cette grève a pris une forme illimitée après que les négociations n'eurent pas abouti avec la tutelle à propos de la prise en charge de certaines revendications ayant un lien avec le statut, la révision de la classification du praticien, le système indemnitaire et l'exercice du droit syndical ainsi que d'autres revendications socioprofessionnelles.