L'année footballistique au niveau international a été celle du FC Barcelone. Pour les consécrations individuelles, 2009 a été incontestablement celle de Lionel Messi. L'Argentin n'a rien laissé passer cette année. Il a réalisé une véritable razzia. L'historique sextuple gagné en compagnie des autres virtuoses Xavi, Iniesta, Alves, a été couronné par le trophée personnel du Ballon d'or de la FIFA. Sous les couleurs du FC Barcelone, Messi a goûté à tous les sacres de l'année. Outre la Ligue des champions, le championnat espagnol et la Coupe du Roi, les Blaugranas ont remporté la supercoupe d'Espagne, la supercoupe d'Europe avant d'ajouter une coupe du monde des clubs, remportée le 19 décembre face aux Argentins de l'Estudiantes. Comme attendu, le phénomène Messi a été unanimement choisi meilleur joueur de la FIFA pour recevoir le Ballon d'or de l'année. Dans le suffrage des votants, Messi a gagné 473 points sur 480 possibles. Une preusupplémentaire que le joueur sort du lot. Le bilan annuel de Lionel Messi peut être étendu vers d'autres distinctions : meilleur buteur de la Ligue des champions (9 buts, dont un en final), élu meilleur joueur de club par l'UEFA, meilleur joueur de la Liga, Onze d'Or, trophée Alfredo di Stefano (décerné par Marca), meilleur joueur latino-américain de la Liga (trophée de l'agence de presse EFE). Avec une telle avalanche de consécrations, Messi n'attend presque plus rien. Il ne lui manque désormais que la Coupe du monde 2010 en juin prochain en Afrique du Sud. Et à ce niveau, c'est toute l'Argentine qui braque son attention sur son fils pour qui'il replace l'Albaceleste dans le gotha mondial après un parcours en dents de scie dans les éliminatoires. 2010 sera ainsi une année difficile pour Messi appelé à maintenir le Barca dans sa position de souverain du foot espagnol et européen. Il est aussi tenu d'indiquer aux Argentins le chemin de la gloire mondiale. Lourde responsabilité pour un joueur «élu» prophète de la planète foot à 22 ans. A. Y.