L'UE pour le prolongement des primes à la casse Le commissaire européen aux Transports, Antonio Tajani, a affirmé mardi que l'Union européenne (UE) était favorable à l'idée de prolonger les primes à la casse pour les automobiles si cela pouvait contribuer à lutter contre la pollution. Dans une interview accordée au quotidien italien Il Giornale, M. Tajani a souligné que le plus important était «l'innovation et la voiture “verte”» afin de diminuer le taux de pollution dans les principales agglomérations européennes. A ce propos, le commissaire européen s'est dit favorable aux primes mais à condition que celles-ci «soient limitées dans le temps et destinées à une véritable casse du véhicule polluant et à l'achat d'un nouveau qui soit éco-compatible». «Cela signifie que l'on ne pourra plus expédier les vieilles automobiles dans les pays plus pauvres car, dans ce cas, on aggraverait la situation environnementale», a-t-il ajouté. Les primes à la casse sont une forme d'aide qui encourage l'acquisition d'un véhicule neuf moins polluant en contrepartie de la cessation des anciennes automobiles à la casse afin de contribuer à la lutte contre la pollution et le réchauffement climatique. Adoptées dans de nombreux pays de l'UE, ces primes ont également soutenu les ventes d'automobiles malgré la crise économique. GMAC passe aux mains de l'Etat américain Le département du Trésor américain a annoncé mercredi dernier qu'il volait une troisième fois au secours du groupe de services financiers GMAC, en lui apportant 3,8 milliards de dollars de capitaux frais supplémentaires et en prenant son contrôle. Cette aide, qui porte à 16,3 milliards de dollars les fonds publics injectés dans cette ancienne division de services financiers du constructeur automobile General Motors, s'accompagne d'une restructuration du capital du groupe, qui sera désormais détenu majoritairement par l'Etat fédéral américain. Sa part passera de 35 à 56%, a précisé le Trésor dans un communiqué. Les fonds alloués par le Trésor à GMAC sont puisés dans l'enveloppe de 700 milliards de dollars débloquée par le Congrès à l'automne 2008 pour permettre au ministère de stabiliser le système financier américain. GMAC s'était vu accorder le statut de banque en décembre 2008, ce qui lui a permis de bénéficier de l'aide de l'Etat une première fois à ce moment-là, avant une autre en mai.