èAfrique : forte percée du mobile en 2007 On compte 70 millions d'abonnés en plus sur le continent, soit 33% de plus qu'il y a un an. On parle souvent de l'Inde et de la Chine comme gisements d'abonnés pour les opérateurs mobiles. C'est oublier un peu vite l'Afrique. Sur ce continent, où la téléphonie fixe est peu ou mal déployée, le mobile fait de plus en plus office de relais de communication indispensable. Et les derniers chiffres de la GSM Association le prouvent. Fin 2007, on comptait 70 millions de nouveaux abonnés en Afrique, soit une progression de 33% sur un an. Le plus impressionnant concernelamontéeenpuissancedela couverture : celle-ci s'est accrue d'une zone équivalente au territoire français, observe la GSMA. Au total, 282 millions d'Africains ont unmobile,surunepopulationde960millionsdepersonnes.Prèsde66%dela population est aujourd'hui desservie par un relais sans fil, contre 62% en 2007. Evidemment, ces bons chiffres cachent des disparités. L'Egypte, le Kenya, le Rwanda ou l'Ouganda disposent déjà d'une couverture à hauteur de 90% de leur territoire. D'autres zones sont au contraire complètement viergesdetoutréseau.Ainsi,plusde 300 millions de ruraux ne disposent d'aucune couverture réseau. Pour les équipementiers et les opérateurs, l'Afrique prend de plus en plus de poids. Selon l'association, ils vont investir plus de 50 milliards de dollars (32,3 milliards d'euros) en Afrique subsaharienne pour couvrir 90% de la population d'ici les cinq prochaines années. Mais des régulations nationales trop rigides et/ou des situations de monopoles freinent les progrès du mobile en Afrique, regrette l'association. L'essor du mobile en Afrique est également une bonne nouvelle pour l'Internet. En effet, comme en Inde ou en Chine, afin de faire des économies, les réseaux mobiles seront exploités pour le haut débit, ce qui accélérera sa pénétration. è Connexion au stress D'après une étude italienne, certaines professions passent jusqu'à 12 heures par jour derrière leur écran. Avec le stress au rendez-vous. Analystes financiers, journalistes et professionnels des technologies de l'information font un usage excessif des nouveaux outils, constate une étude menée en Italie par une association, Netdipendenza Onlus, qui met en garde contre ces pratiques. C'est ce que rapporte le quotidien la Stampa, du 14/05, qui, comme l'ensemble de la presse italienne, avait déjà fait écho à l'ouvrage rédigé par Enzo Di Frenna, journaliste et président de cette mêmeassociation.Ils'intitulait Techno-stress dans les entreprises. Management dutravailen mobilité et risque d'entreprise. Après avoir interrogé 200 informaticiens, top managers, développeurs et opérateurs dans des call centers, en plus des professions citées plus haut, l'association a constaté que la plupart d'entre eux déclarent passer de 9 à plus de 12 heures par jour devant des écrans divers. Chez les analystes financiers, par exemple, «dans notre travail, certains sont déjà connectés à sept heures du matin à Internet, pour contrôler l'évolution du cours de la Bourse, ou chercher des informations sur les entreprises», explique Franco Biscaretti, représentant de l'Association italienne des analystes financiers (AIAF), rapporte le quotidien. Le fait de jongler avec une masse importante d'informations, l'usage excessif des appareils et la rapidité d'exécution induite seraient les facteurs de stress les plus importants. Certes, les chiffres de l'étude semblent étonnants, mais déjà, le 6 avril dernier, le New York Times s'interrogeait sur le lien entre le décès de deux bloggeurs et le stress lié à leur activité. Et si la technologie n'a pas vocation à jouer le rôle de bouc émissairepourd'autreséventuels problèmes, le monde de travail serait bien inspiré de s'interroger sur l'appropriation et l'usage de ces outils. è 50 lauréats pour le concours Google Android L'Android Developer Challenge (ADC) est un concours pourvu de 5 millions de dollars de prix, lancé par Google. Son but est de booster la production de logiciels Java pour la plate-forme mobile Android (basée sur Linux). Le pari semble réussi puisque 1 788 logiciels ont été proposés. Le jury de l'Open Handset Alliance (OHA) a désigné les 50 lauréats de cette première édition de l'ADC. Ils empochent chacun 25 000 dollars, soit une enveloppe totale de 1,25 million de dollars pour Google. Ils participeront également à la seconde phase du concours, dotée de dix lots de 100 000 dollars et dix lots de 275 000 dollars. Le nom des gagnants sera dévoilé le 21 juillet prochain. 46 des projets primés sont listés ici. Si les jeux ne sont guère représentés, la géolocalisation et les réseauxsociauxsontaucœurde nombreuses applications. Elles combinent même parfois les deux, comme Commandro et LifeAware qui affichent où se trouvent vos proches (big brother n'est pas loin). Certains logiciels sont très originaux : AndroidScan permet de numériser des codes-barres et d'obtenir des informationsutiles(prix,désignation…). Em-Radar se charge de vous avertir en cas d'événements importants, comme des problèmes climatiques majeurs. Plus amusant, Rayfarla transforme votre téléphone en un instrumentdemusique.Notonsque,dèsla fin de l'ADC, une seconde session sera lancée. Elle sera aussi pourvue de cinq millions de dollars de lots. Au final, les téléphones Android disposeront, dès leur sortie, d'une logithèque de plusieurs milliers de titres. Une belle opération pour l'OHA. è Windows Server 2008 pour PME - SBS et EBS Microsoft propose de découvrir les versions préliminaires de Small Business Server 2008 (SBS 2008) et Windows Essential Business Server 2008 (EBS 2008). Les clients et les partenaires du géant mondial du logiciel sontinvitésàserendresurlesite http: //www.MultiplyYourPower.com pour y tester les versions préliminaires (Release candidate)desessolutions«serveurs» d'applications pour 2008. Ellescontiennenttouslesserveurs nécessaires aux opérations informatiques des petites et moyennes entreprises : - Windows Small Business Server 2008 (ou SBS 2008) jusqu'à 75 utilisateurs) ; - Windows Essential Business Server 2008 (ou EBS 2008, jusqu'à 300 utilisateurs). Microsoft a également annoncé, le 13 mai dernier,lestarifsdecesdeuxoffresde serveursd'applications«toutenun» puisqu'elles intègrent le serveur de communication Exchange Server 2007, SQL Server 2008, entre autres applications clés. «Le fait de les proposer ensemble les rend plus faciles à mettre en œuvre et à administrer», soutient l'éditeur. Leur commercialisation est prévue pour «courant 2008». Elle repose sur le concept de «licences d'accès client» [ou CAL]. L'entreprise paie en fonction du nombre d'utilisateurs effectifs. Il sera possible de «combiner à moindre coût des licences d'accès client (CALs) Standard et Premium, selon les applications utilisées par employé». Ces licences d'accès client s'appliquent donc aux autres copies de Windows Server, SQL Server ou Exchange Server ajoutées sur le réseau, sans surcoût. A noter que SBS 2008 Edition Premium inclut une copie additionnelle de Windows Server 2008 Standard ainsi que SQL Server 2008 Edition Standard pour les PME. Objectif de Microsoft : en faireuneplate-formeidéalepourles applications métiers. è Vista plus vulnérable que Windows 2000 ? Comment relancer ses ventes de logiciels de sécurité ? En criant au loup, une spécialité des éditeurs de sécurité… Cette fois, c'est PC Tools qui tire avec force la sonnette d'alarme en affirmant étude à l'appui que Windows Vista est une passoire comparée au préhistorique Windows 2000. L'entreprise américaine n'y va pas par quatre chemins. «Ironiquement, Vista a été présenté par Microsoft comme le système d'exploitation le plus sûr. Malheureusement, selon nos observations, Vista est plus sensible aux malwares [logiciels malveillants] que Windows 2000 et seulement 37% plus sûr que Windows XP», explique Simon Clausen, CEO de PC Tools. Pour arriver à cette conclusion sans appel, l'éditeur se base sur une étude réalisée pendant six mois auprès de 1,4 million d'utilisateurs de Threat Fire, un de ses outils pro-actif anti-malware. Concrètement, sur 1 000 PC, Vista laisserait passer 639 malwares contre 586 pour Windows 2000, 478 pour Windows 2003 et 1 021 pour Windows XP. Vista est donc moins vulnérable que XP mais bien moins sûr que 2000. Et cette tendance devrait s'amplifier avec l'essor de Vista sur le marché, souligne PC Tools. Il semble pourtant assez normal que Windows 2000 soit moins sensible aux menaces que son petit frère Vista. Avec une part de marché anecdotique, il n'intéresse plus vraiment les hackers qui préfèrent concentrer leurs efforts sur XP et Vista. DucôtédeMicrosoft,onrestetrès circonspect face à cette étude. Interrogé par InformationWeek, un porte-parole souligne que la firme «encourage et apprécie les études indépendantes qui permettent d'améliorer la sécurité de nos produits. Cependant, cette étude a été réalisée par un vendeur de produits de sécurité. Par ailleurs, leurs conclusions sont complètement différentes de nos observations issues de l'outil de suppression de logiciels malveillants [MSRT] qui scanne 4 millions de machines. Entre juin et décembre 2007, MSRT a trouvé des malwares dans 2,8% des machines Vista contre 7,2% dans les PC sous Windows XP SP2 et 5% sous Windows 2000 SP4». La réalité doit se trouver entre ces deux discours… è Larousse à l'assaut de Wikipedia ? L'éditeurcèdeauxcharmesde l'encyclopédie en ligne et contributive mais les deux modèles sont bien différents. Alors que Wikipedia va lancer une version papier en allemand d'une partie de ses contenus, Larousse fait le chemin inverse et annonce son offensive sur le Web. De plus en plus concurrencés par Internet, les éditeurs d'encyclopédies papier doivent se remettre en question, Ainsi, le célèbre Quid ne sera pas publié en version papier cette année. Wikipedia de son côté attire 100 millions de visiteurs mensuels. Larrousse entenddoncoccuperleterrainpar Wikipedia en lançant une encyclopédie en partie collaborative, une approche pourtant longtemps dénigrée par les éditeurs historiques. Larousse.fr, c'est son nom, proposeradescontenus«maison»,soit150000 articles et 10 000 photos, dessins ou animations qui ne pourront pas être modifiés, et une section contributive où les utilisateurs pourrontcréerdesfiches,commesur Wikipedia. Mais contrairement à Wikipedia, seulsdesinternautesidentifiéscomme «expert» (s'étant donc inscrits) pourront contribuer. Pas d'anonymat donc. Et chaque article ne pourra être mis à jour que par l'auteur d'origine. Les auteurs pourront noter les articles ou les commenter mais ne pourront pas les modifier. Cette identification devrait faire émerger des auteurs qualifiés (et non pas l'internaute moyen). Il s'agit d'empêcher le mélange des genres en interdisant aux internautes d'intervenir sur les articles rédigés par des professionnels. Il s'agitégalementd'éviterlesabusetles erreurs observés sur Wikipedia. LesdifférencesavecWikipediasontdonc importantes.«Onneveutpasrefaire Wikipedia, d'autant plus qu'ils le font déjà très bien», souligne Vivien Chantepie, responsable marketing du multimédia chez Larousse, cité par le Figaro. Autre différence notable : le modèle économique. Si Wikipedia refuse la publicité, larousse.fr imagine plusieurs scénarios : publicitésurlesarticles,contenus sponsorisés, contenus payants…