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La vieille ville, une opportunité inexploitée
Aménagement d'infrastructures culturelles à Constantine
Publié dans La Tribune le 07 - 01 - 2010

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
à première vue, Constantine dégage un halo de lumière culturel historique en tout coin. C'est un acquis presque ancestral qui caractérise la ville de Malek Haddad. En dépit de l'existence d'une poignée somme toute appréciable, d'espaces voués à la culture, la cité peine à vulgariser sa diversité artistique et littéraire. D'aucuns estiment que l'émancipation de la culture passe par autant de pivots afin de s'enraciner davantage. Cela amènerait à dire que des aires d'activité sont plus que requises pour apporter l'effet escompté d'une socialisation assortie d'une large couverture. Loin des musiques pratiquées autrefois dans les «foundoks» à la vieille ville, Constantine aura non seulement renoncé à quelques traditions, mais elle ne s'inquiète pas de recouvrer des aires censées jouer un rôle important en matière d'exposition, touts arts confondus. Pour cela, on évoque la déperdition de la salle Issiakhem au niveau de la maison El Khalifa, laquelle a vu des passages extra culturels avant de connaître un gel. Le grand hall de la même enceinte abrite des actions commerciales sous couverture culturelle et l'action semble être digérée sans aucune gêne ni respect pour la culture par ses initiateurs. Voilà deux espaces sous-exploités qui pourraient donner un essor important à l'animation. La récupération des ex-galeries «Globe» promises à la direction de la culture pour y songer à une galerie d'art tarde à se concrétiser. Aussi, on évoque la richesse du palais du Bey qui pourrait donner un élan singulier à l'activité. C'est pourquoi avant de fouiner, pour espérer récupérer et aménager une aire «abandonnée» pour une éventuelle vocation culturelle, bien que cette donne n'ait jamais été réfléchie par les acteurs du secteur que ce soit du côté de la municipalité ou de la wilaya, il convient au préalable de réguler les infrastructures existantes. Si l'on sait que les espaces destinés au secteur et dotés de toutes les commodités nécessaires demeurent inexploités à bon escient, voire délaissés, comment aspire-t-on à s'engager dans d'autres batailles didactiques dont les esquisses ne sont pas déterminées ? Malek Haddad, El Khalifa, le théâtre, les salles de lecture
de proximité… sont des lieux rarement fréquentés, sauf lors des grandes manifestations annuelles, notamment du TRC. Aussi, on ne le répetera jamais assez : les salles de cinéma ont été récupérées, mais le grand écran n'est pas encore balayé de faisceaux … L'opération de location n'a pas encore débuté et on craint des attributions aléatoires qui dénaturent les lieux. Constantine n'est pas encore parvenue à instaurer une feuille de route élargie, créative et perpétuelle en animation. Les arts semblent voir scellé leur sort pour ne figurer que dans des enceintes officielles régies par des directions. Loin de revendiquer un mouvement hippie pour la socialisation de la culture, il est des formules payantes pour intéresser la population. Il suffit de surfer dans des pays dont le spectre culturel prend la vitesse de la lumière pour s'apercevoir de la nécessité de sortir, voire de propager les lettres dans chaque aire apte à donner de l'impact. Point de musique de chambre, de café littéraire (même si l'on signale au passage une action solitaire entreprise depuis plus d'une décennie par une maison d'édition locale). Des artistes peintres exposent généralement au niveau du Centre culturel français en faisant l'impasse sur les «buildings» relevant de l'office local. C'est la focalisation des arts qui mettrait en déperdition l'assimilation. La cité millénaire ne revendique pas un caveau parisien ou le jazz «swing» jusqu'au petit matin, mais une exploitation optimale de ses aires. La vieille ville en restauration «symptomatique» demeure de l'avis de quelques personnes ancrées une richesse inestimable capable de dégager une multitude d'activités à la dimension de ce qui se fait sous d'autres cieux. Dans la même lignée, on évoquera le site Bardo qui devrait être exploité culturellement, où le dur béton n'a pas lieu d'exister en grand volume, selon des architectes urbanistes. Désormais, si l'on optepour une diversité et une exploration des aires qui vie draient épauler le volet, un coup dans la fourmilière est plus que requis afin de dissiper les nuages sur la régulation et la bonne gestion des infrastructures opérationnelles.


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