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«Le DimaJazz est entré dans la cour des ‘‘pros'' avec cette 7ème édition»
Le commissaire du Festival international de jazz de Constantine Zouhir Bouzid affirme :
Publié dans La Tribune le 28 - 05 - 2009

De notre correspondant à Constantine
Nasser Hannachi
C'est une manifestation musicale dont l'âme est culturelle et à laquelle s'adonne le DimaJazz depuis 7 années. Cette dernière édition aura confirmé le niveau d'aptitude somme toute honorable engrangé par le commissariat de ce regroupement mondial. Sollicité pour nous livrer son bilan, le commissaire, Zouhir Bouzid, avouera que la réussite du DimaJazz doit beaucoup au concours indéfectible du ministère de la Culture, de la wilaya de Constantine et des quelques sponsors conscients de cet acquis pour la ville. Car les opérateurs économiques locaux ne se sont pas bousculés au portillon du DimaJazz. Le sponsoring culturel -qui reste perçu comme une faveur- demeure en phase embryonnaire à Constantine bien que l'Etat n'ait pas lésiné sur les moyens pour soutenir les différents industriels. Aussi les organisateurs pensent-ils à développer une autre conception et approche en vue d'attirer plus de partenaires. Huit jours durant, les amateurs de jazz se sont donné rendez-vous au théâtre régional de Constantine pour savourer, voire casser la monotonie musicale «stéréotypée» que vit la capitale de l'Est algérien. La 7ème édition de DimaJazz a permis donc au champ musical constantinois de s'élargir, d'une part, en acceptant l'universalité jusqu'ici dominée par le malouf et, de l'autre, permettre aux jeunes talents locaux d'être aiguillonnés par les artistes internationaux venus créer la maestria. Du moins, de toutes les éditions, cette dernière, organisée du 14 au 21 du mois en cours, a été une réussite totale tant sur le plan organisationnel que sur le plan artistique. «Le DimaJazz version 2008 aura connu un franc succès. Le TRC n'a pas désempli durant toute cette manifestation internationale. Le pic de l'assistance a atteint son apogée à la clôture, notamment par la présence d'un public ayant suivi les derniers spectacles depuis l'écran géant placé au niveau de l'esplanade de la brèche», s'est félicité le commissaire du festival, M. Zouhir Bouzid, lors d'une entrevue qu'il nous a accordée pour faire un bilan sur cet événement.
Fort soutenu par le ministère de la Culture et de la wilaya de Constantine, le festival est passé du stade d'une programmation de 3 jours en 2003 avant son institutionnalisation à celui de 8 jours, ce qui le place dans les normes internationales, a estimé le commissaire. Et de préciser : «Ce festival vise à asseoir une dynamique permanente se traduisant au fur et à mesure par l'encouragement et la création d'une scène professionnelle nationale. En quelque sorte, le volet formation et/ou soutien au profit des jeunes troupes locales demeure, entre autres, l'une des priorités du commissariat.» Cette année, le DimaJazz a accueilli 111 artistes formant les 15 formations qui se sont produites au TRC. Cependant, le seul souci auquel il demeure confronté a trait à l'exigüité de la salle. D'une capacité de 450 places, le théâtre régional de Constantine ne peut contenir les nombreux férus de jazz, qui augmentent d'année en année. La parade n'est pas pour l'heure trouvée même si l'on a annoncé, à moult reprises, la construction d'une grande salle. Devant cet état de fait les organisateurs entendent encourager les autorités locales à retaper la salle du centre culturel El Khalifa, dont la capacité dépasse amplement celle du TRC car, estime-t-on, «la salle du palais Malek Haddad ne répond pas aux exigences techniques». Il faut savoir que DimaJazz loue depuis quelques années le TRC pour marquer sa présence annuelle. En matière de gestion et de programmation, notre interlocuteur nous fera part de l'existence de trois directeurs, œuvrant chacun dans son domaine (logistique, communication et technique), qui emploient à leur tour des équipes sous-jacentes. Sans ambages, M. Bouzid révélera que le commissariat est rétribué selon la réglementation en vigueur dictée par la loi sur les festivals. Ainsi, le commissaire et son staff perçoivent 6 mois de salaire sur les 12 mois. Au chapitre des subventions et du sponsoring, la bouffée d'oxygène a été effective depuis l'approbation de DimaJazz par la ministre de la Culture Mme Toumi, en 2008. Ce qui se traduit par une conséquente contribution, allant jusqu'à 50% des prévisions globales de l'organisation d'une telle manifestation. Ce qui permet, du moins, au commissariat de nouer des contacts et peaufiner le planning dans le temps, en dépit des latences dans l'attribution des mannes. «Aussi, chaque année, le wali de Constantine se montre compréhensif à notre égard, notamment sur ce que Dimajazz pourrait apporter de plus à la ville, en nous témoignant un grand soutien, matériel et moral», devait reconnaître le commissaire. Sous un autre angle, il nous expliquera que les bilans, moral et financier, du commissariat vont être incessamment présentés à la tutelle. «Nous travaillons dans la transparence. A la fin de chaque festival nous élaborons un compte-rendu détaillé des dépenses enregistrées. C'est un commissaire aux comptes qui assurera les comptes», clarifiera-t-il. La réussite de l'événement version 2009 a été perçue outre-mer. Le DimaJazz aurait-il cassé les frontières ? A cette question, notre émetteur avouera que «le festival, relayé par plusieurs médias internationaux, constitue un impact supplémentaire pour les organisateurs. On estime avoir abouti à un degré appréciable de professionnalisme et cela nous donne du baume au cœur. Car on a, en quelque sorte, donné une bonne image de l'Algérie dans ce domaine», renchérit-il. Il est dit que la musique n'a pas de frontière. Ainsi, loin d'être égoïste et moins régionaliste, le directeur de DimaJazz exhorte des initiatives implantées çà et là dans toute l'Algérie. Une façon de multiplier ce genre d'échanges avec beaucoup plus d'ouverture sur le monde musical. Questionné sur le rapport existant entre les adeptes du malouf et cette nouvelle génération plus ouverte sur les notes, M. Bouzid attestera qu'«il existe de bonnes relations entre ces deux mondes musicaux. Pour preuve, un CD fusion intitulé Coudiat Aty, regroupant le cheikh Salim Fergani et la troupe locale de jazz, dont je suis le directeur artistique, sera bientôt diffusé. L'œuvre est en phase de mixage et de mastering. Une nouvelle expérience à travers laquelle on entend donner un second souffle à cette musique ancestrale pour la rendre universelle». On saura que DimaJazz veut donner un autre aspect au malouf lui permettant de s'exprimer sous d'autres cieux tout en ayant ce large spectre de musique du monde. Les esquisses de l'édition 2010 semblent d'ores et déjà prendre un léger relief.
De fait, selon ce responsable, de grosses cylindrées sont sur la table des négociations. Compte tenu de la dernière prestation américaine «enflammée» par Bernard Alison, on pourra dire désormais que rares sont les férus de jazz qui accepteraient un show de moindre qualité…
C'est un autre défi que DimaJazz devrait relever pour maintenir sa vitesse métronomique intacte.
Laquelle vitesse aura caressé le point d'orgue un certain 21 mai 2009…


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