La supernova T Pyxidis détruira-t-elle la Terre ? Les scientifiques américains prédisent la destruction de la Terre par l'explosion d'une supernova, T Pyxidis, qui est un ensemble de 2 étoiles gravitant autour d'un même barycentre, un binôme constitué d'une simple étoile, tel le Soleil, et d'une naine blanche (une petite étoile de la taille de la Terre dont la densité est très élevée). La naine dégénérée, à cause de sa très grande force gravitationnelle, aspire la matière provenant de l'autre étoile. Ce phénomène provoque des explosions thermonucléaires appelées novae, inoffensives pour la Terre, environ tous les 20 ans. Malheureusement, ce système ne restera pas dans cet état à peu près stable jusqu'à sa mort. Une fois qu'il aura atteint la limite de Chandrasekhar, ce système situé à 3 260 années-lumière devrait s'autodétruire. L'explosion engendrée, appelée supernova, risque de gravement endommager la Terre et ce, malgré la distance qui la sépare de notre planète. En effet, l'explosion générera une force équivalant à l'explosion de 20 milliards de milliards de milliards de mégatonnes de TNT : difficile de s'imaginer ce que cela représente. Le boum alors provoqué, en plus de l'énorme quantité de rayons gamma émis, pourrait littéralement arracher la couche d'ozone et réduire à néant toute forme de vie sur terre. T Pyxidis risque donc de détruire notre planète (si l'homme ne l'a pas fait avant). Petite lueur d'espoir : si la catastrophe a bien lieu, ce sera dans une dizaine de millions d'années, de quoi se faire à l'idée. Cinq nouvelles exoplanètes dans la Voie lactée Le télescope spatial Kepler, lancé le 6 mars 2009, a découvert ses toutes premières exoplanètes. De nombreux corps avaient déjà été trouvés grâce à d'autres télescopes, cependant la visée des chercheurs n'était pas la même. Avec Kepler, leur mission est de trouver des ou du moins une planète où la présence d'une forme de vie serait envisageable, une «exoterre». Les planètes ou plutôt exoplanètes car situées à l'extérieur du système solaire, ont sobrement été nommées Kepler 4b, 5b, 6b, 7b et 8b. Leur taille est très variable : la plus petite, la 4b, est comparable à Neptune tandis que la plus importante est 2 fois plus grosse que Jupiter. Leurs orbites sont assez courtes : de 3,3 à 4,9 jours (comparées à celle de Jupiter qui dure 11,86 ans). Pour savoir tout cela, les scientifiques ont utilisé la méthode du transit planétaire : lorsque la planète passe devant son étoile, elle bloque la lumière émanant de celle-ci pendant un moment. On peut donc mesurer la taille d'une planète par rapport à la taille du trou d'ombre dans la lumière de l'étoile. La mauvaise nouvelle c'est que, d'après les recherches effectuées, les planètes ne semblent pas être fort accueillantes. En effet, des températures allant de 1 250 à 1 600°C y règnent, y compris durant les hivers. Cependant, leur étude va être très utile pour comprendre l'évolution d'une planète et surtout les mécanismes de sa naissance à partir de poussière et de gaz.