La sélection algérienne de football a arraché lundi soir sa qualification pour les quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations. Le nul vierge face à l'Angola, avec la victoire du Mali sur le Malawi (3-1) lui a permis de se placer à la seconde place derrière le pays organisateur. Au-delà du résultat en lui-même, qui peut paraître assez contrasté, vu le déroulement de la rencontre -d'un côté un nul contre le premier organisateur semble être un bon résultat, mais, de l'autre, vu la prestation de l'Angola, les Verts auraient pu facilement l'emporter-, c'est le «retour» des Fennecs, après un début de compétition assez difficile, qui est à relever. Pour les observateurs présents sur place, l'équipe algérienne a réalisé une prouesse extraordinaire. L'échec du premier match, face à une «modeste» sélection du Malawi, sur le score lourd de trois buts à zéro, en avait fait douter plus d'un sur les chances de Ziani et de ses coéquipiers pour la qualification. Finalement, cette contre-performance n'était qu'un accident de parcours. Maintenant, on se met à «repenser» à l'Algérie. D'ailleurs, juste après la fin du match, le sélectionneur Rabah Saadane a tenu à relever cet état de fait. Il a tenu à évoquer la nette amélioration dans le jeu de l'équipe au fil des matches. Il est vrai que la prestation des Fennecs face au Malawi en avait étonné plus d'un. Une lourde défaite qui avait même, dans un premier temps et avant que la sélection ne se ressaisisse face au Mali, réduit les chances des Verts à la qualification. Le coach Saadane avait justifié cet échec par les conditions climatiques sous lesquelles s'est déroulée la rencontre. C'était le seul match, depuis le début de la compétition, qui s'est joué à 15 heures. Tous les autres étant programmés à 17 ou 19 h 30. Mais, fort heureusement, l'équipe algérienne a réussi le pari de revenir dans la compétition. Après une rencontre d'un très bon niveau face au Mali, qui s'est soldée par une victoire sur le score d'un but à zéro, les Verts ont imposé, lundi soir, le nul au pays organisateur. Une entame de compétition à l'italienne, diront certains, avec une montée en cadence graduelle. Avec son statut de «mondialiste», l'Algérie n'avait pas le droit de ne pas réagir après le premier match. Le staff technique et les joueurs ont réussi le pari de revenir dans la compétition, avec brio, et de se qualifier pour les quarts de finale. Le moral des Verts est, bien évidemment, au beau fixe. Ce qui leur permettra d'aborder le second tour dans de meilleures dispositions psychologiques. A. A.