Ce n'est pas seulement à Luanda que les journalistes et photographes ont des difficultés à s'acquitter de leur mission. A Cabinda, le problème de la connexion Internet handicape sérieusement les médias dans l'accomplissement de leur travail. Une connexion qui se coupe souvent. Certains d'entre eux, qui ont rejoint cette province jeudi ou vendredi se demandent même comment ils vont faire si jamais ce problème survient juste après le match des quarts de finale de la Coupe d'Afrique des nations prévu ce soir. Il est à noter que les médias ont fait face au même problème à Luanda, notamment ceux qui sont établis au centre de presse Futungo II. Aux premiers jours de la CAN, il n'y avait que quatre micro-ordinateurs sur place. Faisant quelques efforts, les organisateurs ont installé, près de huit jours après l'entame de la CAN, cinq autres micros. Seulement, mercredi dernier, la connexion Internet s'est coupée pendant près de deux jours. Les journalistes et photographes étaient forcés de se déplacer vers d'autres hôtels qui se trouvent à une dizaine de kilomètres de là au minimum pour faire leurs envois. L'hôtel le plus proche, Talatona, où a été établi le «siège» de la CAN et où résident les officiels, a été, au bout du cinquième jour, fermé aux médias. Les journalistes et photographes ont rencontré d'énormes difficultés pour s'acquitter de leurs tâches durant cette Coupe d'Afrique des nations.