De notre correspondant à Paris Merzak Meneceur Du quartier parisien de Barbès à la mythique Canebière de Marseille, en passant par de nombreuses cités des banlieues, les supporters des Verts ont renoué avec les «one,two, three, viva l'Algérie» dès le coup de sifflet final du match qui a consacré la qualification de leur équipe favorite pour l'avant-dernière étape de la CAN 2010. Les rues de Barbès se remplissent d'une foule impressionnante qui brandit des drapeaux et clame : «Les Algériens! Les Algériens!» Peu après le coup de sifflet final, la circulation est bloquée sur le boulevard. Des fumigènes et des pétards sont jetés, tandis que de jeunes gens se hissent sur les piliers du pont du métro aérien», témoigne le quotidien Le Parisien. Les informations recueillies dans les villes de banlieue, comme Colombes et Aubervilliers, ont fait état de la même ferveur, de la même ambiance de fête sans que le moindre incident soit signalé.«L'Algérie assomme les Eléphants», titre pour sa part Le Parisien pour qui «La Coupe d'Afrique des nations est enfin lancée» grâce au spectacle donné par l'Algérie et la Côte d'Ivoire qui «ont réveillé une CAN qui se complaisait dans la médiocrité à tous les niveaux». «Après l'Egypte, championne d'Afrique en titre en éliminatoire de la phase finale de la Coupe du monde, les Algériens ont battu l'équipe désignée comme ce qui se fait de mieux sur le continent», apprécie Le Parisien qui met en valeur «un milieu inspiré transcendé par le retour de Meghni et un Ziani de génie…»