Quelle honte ! Que ce mauvais spectacle offert à des millions de téléspectateurs du monde entier par la Confédération africaine de football dirigée par un piètre Issa Hayatou à la solde du Caire qui a offert sur un plateau la victoire à une équipe d'Egypte, qui a eu un parcours balisé, l'emportant d'une manière scandaleuse sur une équipe d'Algérie décimée par un arbitre béninois, pour ne pas dire égyptien, qui a faussé en quelques minutes une rencontre pourtant supposée être placée sous le signe de l'éthique sportive. Fallait-il en arriver là pour sacrer les danseuses du ventre (plein ?!) championnes d'une Afrique qui a vu ne l'oublions pas un Cameroun mondialiste lui aussi éliminé de la même façon ? De Benguela à Alger en passant par la Kabylie jusqu'au fin fond du Sud de notre pays, les Algériens ont vu un assassinat footballistique en direct. Que reproche-t-on à l'Algérie ? D'avoir été caillassée au Caire. D'avoir arraché de haute lutte une qualification au Mondial au détriment de l'Egypte, chouchoute gâtée des instances internationales du football qui ont vite oublié qu'il y a eu mort d'hommes chez nos frères Togolais, qui ont tout simplement essayé de venir participer sportivement à une Coupe d'Afrique des nations. Est-ce cela la finalité mercantile des rentiers de la CAF qui ne pèsent rien dans leurs pays respectifs car haïs par l'opposition d'argent au détriment des sportifs, à l'instar des joueurs algériens qui se sont vus malmenés, ballottés durant toute cette Coupe d'Afrique d'une ville angolaise à une autre alors que les Egyptiens se doraient au soleil des plages angolaises, sûrs de leur crime de lèse-majesté, à savoir devenir champions d'Afrique à la force du dollar et de la corruption. L'arbitre béninois, à lui seul, qui a été «le salopard» de cette rencontre en est l'exemple le plus édifiant. Le peuple algérien n'est pas dupe, bien avant la fin de ce feuilleton «égypto-cafien», il a déferlé dans les rues algériennes pour se rallier autour du cri du cœur, de la raison, de la passion : One, two, three, viva l'Algérie. Des milliers de jeunes, femmes et enfants ont manifesté, drapeau algérien à la main, leur soutien et leur amour indéfectible pour l'équipe nationale. Chantez de joie morbide vous les pleureuses du Caire ! Mais de Ghaza et El Qods à Rabat, en passant par Tunis et Tripoli, et même jusqu'au fin fond du continent, l'Algérie est reconnue méritante mondialiste par la force et la classe étincelantes de jeunes héros qui entonneront Qassaman au pays libre de Mandela. B.-C. H.