La CAN 2010 qui se déroule actuellement en Angola prendra fin demain avec une finale qui opposera le Ghana à l'Egypte que Coffi Codjia a désignée. Les Verts qui devaient normalement animer cette finale, ont été mis K.O. par un arbitre à la solde de la CAF. Mais, nous n'allons pas pleurer sur notre triste sort et nos malheurs. La Terre continuera de tourner. Et il faut savoir et pouvoir se relever à chaque fois qu'on tombe. C'est à sa capacité à rebondir que se mesure la valeur d'un homme ou d'une nation. Il faut donc penser, maintenant, au Mondial sud-africain qui se jouera au mois de juin prochain. Plus que quatre mois donc pour corriger nos faiblesses et lacunes qui, on l'a vu, sont criantes, dans la perspective de cette importante échéance. En attendant, la leçon que l'on retiendra de cette élimination voulue, c'est que l'arbitrage en Afrique n'évoluera jamais. Dommage pour un continent qui recèle des joueurs de talent, des compétences à la valeur reconnue et des hommes intègres. Les Verts ne méritaient pas ce cruel destin. Laissons de côté les détails, largement débattus à tous les niveaux et considérons le tout dans son ensemble. On aura beau retourner le problème dans tous les sens, on ne découvrira rien de nouveau. Le véritable problème est justement cette alternance entre le bon et le mauvais que nous avons toujours cultivée. Une alternance qui nous fait croire parfois qu'on est parmi les meilleurs en Afrique et parfois les plus mauvais. Mais ne dramatisons pas. Car, forcément il doit y avoir une vie après la mort. On l'a dit, il y a le Mondial 2010 qui doit désormais nous mobiliser. Car, le regard que l'on porte aujourd'hui sur l'équipe nationale a bien changé. On juge, mais surtout on apprécie son évolution à sa juste valeur. Ce qui est demandé aujourd'hui, ce qui est souhaité ne manque pas de retenir l'attention, même si on a l'impression qu'il s'agit d'une exigence de tous les instants, de toutes les circonstances. L'équipe algérienne est en train de progresser au fil des matches. De par ses nouvelles motivations, la bande à Saadane ne laisse point indifférent. Elle en impose à travers ce quelle laisse déjà entrevoir, à travers sa marge d'évolution et, enfin, tout ce qu'elle est censée entreprendre, accomplir et réaliser. On dira que l'heure des comptes et des bilans a sonné. On dira qu'il serait inopportun d'émettre des avis sur le choix des joueurs, leur disposition et de toute l'équipe. Mais peut-on justement rester insensible aux améliorations qui marquent déjà dans la forme mais aussi dans le fond son esprit de jeu, ses repères sur le terrain et d'une façon générale ses exigences et ses priorités ? Beaucoup de choses restent encore à faire. On en convient. Mais on sait que le meilleur est à venir en partant notamment des signes prometteurs, des indicateurs qui ne manquent pas, à juste titre, de retenir l'attention. Le football en mouvement dont l'équipe a mis une longue période à trouver semble aujourd'hui trouver le contexte le plus favorable pour son développement, pour son épanouissement. Autant on en veut, autant on donne plus et mieux. Cela se reflète inconditionnellement sur le rendement général de l'équipe, sur sa manière de jouer et surtout de son inspiration sur la pelouse. Mais le football en mouvement ne peut s'inscrire dans sa véritable raison d'être que s'il est accompagné de la synchronisation nécessaire, de l'enchaînement le plus mobilisateur et auquel on s'y prête avec le maximum d'adhésion. Autant s'y préparer dès maintenant avec plus de motivations et surtout plus de convictions. N. B.