Pakistan : au moins huit morts, dont trois soldats américains Au moins huit personnes, dont trois soldats américains, ont été tuées hier dans un attentat dans le nord-ouest du Pakistan où des drones américains ont mené la veille leur raid le plus massif. Le Premier ministre pakistanais Yousuf Raza Gilani a condamné l'attentat et ordonné une enquête sur les circonstances de l'attaque. L'année dernière, une vaste offensive de l'armée avait chassé les talibans des principales villes du Lower Dir. Mardi soir, plus au sud, une attaque de drones américains, la plus massive jamais lancée dans le nord-ouest du Pakistan, avait fait au moins 31 morts. La CIA et l'armée américaine basées en Afghanistan ont considérablement intensifié, ces dernières semaines, leurs attaques de drones dans les zones tribales considérées par Washington comme le principal sanctuaire d'El Qaïda et une base arrière importante des talibans afghans. La Corée du Nord impose une interdiction de navigation La Corée du Nord a imposé une «nouvelle interdiction de navigation» sur deux zones dans les eaux près de la Ligne de limite du nord (NLL), en mer Jaune, du 5 au 8 février, a rapporté l'agence de presse sud-coréenne Yonhap. Le ministère sud-coréen de la Défense a déploré ce nouvel interdit de navigation. Lors de la réunion inter-coréenne, la Corée du Sud a protesté contre les décisions de la Corée du Nord qui a qualifié cela d'«exercice militaire légitime». La Nouvelle Ligne de limite (NLL) a été fixée unilatéralement par le commandement des Nations unies conduit par les Etats-Unis après la guerre de Corée (1950-1953). Séoul considère la NLL comme une frontière maritime intercoréenne de fait, mais Pyongyang ne l'a pas accepté, et a déclaré la côte ouest de la péninsule coréenne comme sa zone maritime de contrôle militaire en septembre 1999. Carolos Papoulias réélu à la tête de la Grèce Le président grec Carolos Papoulias a été réélu hier par le Parlement monocaméral pour un second mandat de 5 ans. Elu au premier tour du scrutin, pour lequel il était seul en lice, lors d'une session parlementaire extraordinaire, par une forte majorité de 266 voix sur 298 votants, Papoulias a réuni les votes du parti socialiste au pouvoir (Pasok), ceux du parti de droite démocratie (ND, opposition) et de Laos (extrême droite). Les deux autres partis de gauche représentés au Parlement, le KKE (parti communiste grec) et le Syriza (gauche radicale), qui n'avaient pas présenté de candidat se sont abstenus. Papoulias prêtera serment le 12 mars. Papoulias, 80 ans, a été élu une première fois en février 2005 au poste du président de la République grecque, sur proposition de la droite, au pouvoir à l'époque.