Côte d'Ivoire : vers le rappel du Serbe Bora Milutinovic Il se murmure déjà de changer l'identité du futur sélectionneur national des Eléphants ivoiriens. Des indiscrétions avancent à grand échelon le nom du Serbe Bora Milutinovic, un «globe-trotteur» en matière de coaching de sélections nationales. A la mi-février prochaine, le probable et futur successeur du Franco-Bosniaque Vahid Halilhodzic sera connu. Paroles de SEM Jacques Anouma himself ! Wait and see… Nigeria : les Super Eagles veulent Shehata Hassan Shehata, sélectionneur de l'Egypte, pourrait s'asseoir sur le banc des Super Eagles. La Fédération de football du Nigeria l'aurait approché. Le technicien égyptien, qui a emmené les Pharaons vers un troisième titre de rang, se plairait à guider les Super Eagles au Mondial sud-africain. Gagner trois titres continentaux de rang, cela attire forcément les convoitises. Résultat, Hassan Shehata, le coach des Pharaons, est un homme courtisé. Shuaibu Amodu n'étant pas conservé par la Fédération nigériane, c'est désormais le technicien de 60 ans qui tiendrait la corde. Quel que soit l'homme sur le banc des Super Eagles, le Nigeria aura fort à faire dans le groupe B de la Coupe du monde avec l'Argentine, la Corée du Sud et la Grèce. Primes Les Angolais éliminés de leur CAN lors des quarts de finale contre le Ghana n'ont pas tout perdu. Une banque locale leur a donné une belle récompense, un petit chèque de 150 000 dollars (environ 67,5 millions de F CFA). En revanche, tout le monde n'est pas logé à la même enseigne, la banque ayant ses préférés. La vedette Flavio voit tomber dans sa poche 40 000 dollars (environ 18 millions de F CFA), Manucho et Gilberto prennent la moitié chacun (20 000, environ 9 millions de F CFA) alors que Mabina et Fernandes ont bénéficié de 10 000 billets verts (environ 4,5 millions de F cfa). Le reste de l'équipe se partage les miettes, 50 000 dollars (environ 22,5 millions de F CFA). Critiques La prochaine CAN se tiendra au Gabon et en Guinée équatoriale en janvier 2012. Les organisateurs de cette édition, le COCAN 2012, sont venus à Luanda exposer l'avancée du projet. René Hilaire Adiaheno, président gabonais du COCAN, en a surtout profité pour se faire des nouveaux amis au sein du comité angolais, organisateur de l'édition 2010 : «Il ne faudra pas faire pareil au niveau de l'accueil. En Afrique, les services de police, notamment, se comportent comme s'ils étaient au-dessus des autres. A notre arrivée, nous avons eu des soucis avec les visas. Ce genre de problèmes se règle par la formation des hommes. Avec une CAN, on accueille beaucoup de personnes.» Mais, formation de flics ou pas, la CAN 2012 est encore loin d'être bouclée, aux dires même d'Adiaheno : «Nous avons des problèmes de sécurité et d'infrastructures à régler avec des stades, des routes, des télécommunications, des transports.»