La deuxième édition Salon international Hassi Messaoud Industries a pris fin hier. Ce rendez-vous économique est devenu un «lieu d'échanges incontournable pour l'avenir», de l'avis de M. Xavier Driencourt, ambassadeur de France en Algérie. Qualifié d'important, ce salon, selon la même source citée par l'APS, permet beaucoup d'échanges et regroupe tous les acteurs clés du secteur des hydrocarbures, ce qui lui donne, affirmera-t-il, une vraie crédibilité. A l'issue d'une visite des stands du salon, M. Driencourt a déclaré lors un point de presse organisé mercredi dernier que Hassi Messaoud Industries constitue une exposition professionnelle de proximité, tout en soutenant être «frappé» par le nombre de PME qui y prennent part». Mais aussi par l'organisation très partenariale ayant impliqué plusieurs parties de part et d'autre. «Un exemple de coopération algéro-française», soulignera le diplomate, pour qui Hassi Messaoud devient un lieu tout à fait important pour les entreprises françaises, aussi bien dans le secteur pétrolier que hors hydrocarbures, et attire, de ce fait, de plus en plus d'entreprises de l'Hexagone. D'ailleurs, il fait savoir dans ce contexte que certaines (entreprises, ndlr), sans toutefois les citer, intervenant entre autres dans les domaines des finances, de l'industrie automobile, des hydrocarbures, sont déjà présentes, d'autres, en cours de négociations, viendront bientôt s'installer. Pour le chef de la mission diplomatique française en Algérie, les entreprises de son pays travaillent en Algérie de manière durable et stable et sont créatrices d'emplois. Et d'évoquer, dans ce sens, certains mégaprojets dans lesquels celles-ci sont impliquées et qui verront le jour prochainement, à l'exemple du projet du vapocraqueur d'Arzew entre Total et Sonatrach, et du projet gazier du Touat, entre Suez et Sonatrach. Le diplomate a par ailleurs estimé que les échanges entre les deux pays se développent bien et que 2009 a été une bonne année pour les entreprises françaises, même si en termes chiffrés leur volume a relativement baissé. Et de souligner cependant que «les entreprises françaises continuaient de faire confiance à l'économie algérienne». En termes d'investissement, «la France reste, avec ses 430 filiales de sociétés, le premier investisseur hors hydrocarbures en Algérie, et sera probablement le premier aussi dans le secteur des hydrocarbures d'ici quelque 5 années», a-t-il dit. Il y a lieu de rappeler que cette deuxième édition du Salon des équipements et prestations industrielles liés à l'activité pétrolière et gazière Hassi Messaoud Industries est co-organisé, du 2 au 5 février, par la Société algérienne des foires et exportations (Safex), la Chambre algérienne de commerce et d'industrie (CACI), la CCI-Marseille Provence et la mission économique Ubifrance de l'ambassade de France en Algérie. N. B.