Gagner, mais aussi convaincre et rassurer, notamment en marquant le plus grand nombre de buts. Tel est l'objectif d'une équipe de la JSK à quelques encablures de son match comptant pour la Ligue africaine des champions de football, certes amoindrie par le forfait d'un bon nombre de joueurs, mais fortement motivée par des considérations de jeu offensif. Il faut dire qu'indépendamment des choix de l'équipe-type, la formation kabyle, notre représentant en cette prestigieuse Ligue des champions avec l'ES Sétif, est tenue de satisfaire une obligation : obtenir un bon résultat, ponctué par beaucoup de buts. Seulement, pour marquer, il faut de la créativité, de l'imagination dans la prise des initiatives. En un mot, de l'inspiration dans le comportement et dans le rendement. L'on sait, à ce sujet, que, pour passer d'une phase à une autre, il faut penser à des prérogatives de jeu plus déclarées et surtout plus assumées. Les arguments du sextuple champion d'Afrique a comme leitmotiv le réalisme, l'efficacité, mais également la créativité. La JSK ne peut plus se contenter d'un volume de jeu et d'un comportement en-dessous de ses moyens et de ses aptitudes. La vérité d'un match est notamment celle qui reflète les véritables dispositions de l'équipe. Ce qu'elle est censée, bien entendu, obtenir, mais tout particulièrement entreprendre. Les idées, les initiatives ne doivent pas manquer. Indépendamment des noms, mais conformément aux choix tactiques adoptés. Il serait certainement bon de le rappeler : l'équipe aura toujours besoin de se donner à fond sur le terrain, de s'épanouir, loin de certaines contraintes frustrantes qui avaient freiné son évolution pendant une longue période. Aujourd'hui, il faut libérer les volontés et les initiatives. Autrement dit, permettre au joueur de s'assumer et de s'exprimer pleinement sur le terrain. Le niveau et la valeur de l'adversaire gambien, les Forces armées gambiennes, ne peuvent et ne doivent pas nous empêcher de retenir et de mettre en évidence les motifs de satisfaction. Ceux-ci tournent essentiellement autour d'un esprit de jeu offensif déclaré, de la bonne relève que certains joueurs ont pu assurer en l'absence d'autres et, enfin, d'une application tactique évidente, traduite notamment par la manière avec laquelle les Canaris étaient parvenus à faire la différence. Une équipe d'attaquants ? Sûrement oui. A travers ce qu'elle a notamment laissé entrevoir, mais surtout les solutions que le compartiment offensif a réussi à créer. Face à l'équipe gambienne, dimanche prochain, l'on ne peut ignorer l'esprit et le comportement offensif de la formation kabyle. Un mode de fonctionnement assez significatif mis en présence de nouveaux éléments comme Idriss Echergui, cet attaquant qui manquait à l'équipe, ou Seguer. L'équipe kabyle a donc réussi à concilier le résultat à l'art et la manière. Elle a fait preuve d'un véritable surpassement pratiquement au niveau de tout ce qu'elle voulait entreprendre. Y. B.