Les quantités de neige qui se sont abattues sur quelques wilayas du centre du pays continuent de perturber la circulation routière. C'est visiblement le cas à Tizi Ouzou et à Bouira où plusieurs routes demeurent coupées à la circulation routière. L'évaluation faite par les services de la Gendarmerie nationale indique que la RN15 reliant les communes de Tizi Ouzou et Bouira au col de Tirourda est toujours impraticable. Idem pour la RN30 entre les mêmes communes au lieu dit Tizi N'Kouilel sis à la commune de Tassaft. La même source ajoute que les chemins de wilaya n°9 et n°253 reliant le chef-lieu de la wilaya à Azazga et à Illilten à la RN 15 au col de Chellata, dans la commune d'Illoula Oumalou demeurent coupés à la circulation. Du côté de la wilaya de Bouira, ce sont trois routes que les automobilistes ne peuvent pas encore emprunter. Il s'agit de la RN15, reliant Bouira et Tizi Ouzou, au col de Tirourda (commune de Chorfa) et la RN30 reliant Bouira et Tizi Ouzou, à Tizi N'Kouilel (commune de Saharidj), ainsi que la RN33 reliant Bouira et Tizi Ouzou, à Tikjda dans la commune d'El Esnam. Si les routes de Tizi Ouzou et Bouira pénalisent momentanément les populations locales, à Bordj Bou Arréridj c'est un véritable drame qui s'est produit hier sur la RN60 A reliant la localité d'El Mehir à Hammam Dhalaa, administrativement dépendante de la wilaya de M'sila. La collision entre un camion-citerne et un fourgon de transport collectif de voyageurs a engendré la mort de six personnes et six autres blessées. «Les victimes ont été évacuées vers l'Etablissement de santé de proximité de cette même localité», a soutenu un représentant de la Protection civile de la wilaya de Bordj Bou Arréridj. Il convient de souligner que cette série noire d'accidents de la circulation est venue, hélas, fermer la parenthèse de la décroissance du taux des accidents de la route. Elle intervient quinze jours après l'entrée en vigueur du nouveau code de la route qui se veut plus dissuasif que le précédent. Il semble néanmoins qu'aucune réglementation n'est en mesure de stopper l'hécatombe routière dans la mesure où les premiers concernés, à savoir les conducteurs, ne trouvent pas de raison pour croire au bien-fondé de la réglementation, ancienne ou nouvelle. A. Y.