Les importations de l'Algérie continuent de baisser. La facture alimentaire n'échappe pas à cette baisse. Globalement, les importations sont évaluées à 2,94 milliards de dollars durant le premier mois de l'année en cours, soit une réduction de 11% par rapport à la même période de l'année dernière. La baisse est d 12,27% pour les biens alimentaires avec un total de 572 millions de dollars. Parallèlement, les exportations ont augmenté de 5,74%. Elles ont atteint 3,49 milliards de dollars, selon le Centre national de l'informatique et des statistiques (CNIS). Avec ces chiffres, repris hier par l'APS, l'Algérie a enregistré au début de cette année un excédent commercial de l'ordre de 559 millions de dollars. Les exportations d'hydrocarbures continuent à représenter l'essentiel des ventes de l'Algérie à l'étranger avec 97,48% de la valeur globale, passant de 3,21 milliards de dollars à 3,41 milliards de dollars en janvier 2010, soit une hausse de 6,23%. Cependant, hors hydrocarbures, le bilan du CNIS relève une chute des ventes. Déjà que ces dernières sont insignifiantes, elles ont baissé de 10,2% en janvier 2010 par rapport à janvier 2009. L'Algérie a toujours des difficultés à vendre les produits provenant d'autres secteurs que l'énergie. Avec seulement 8 millions de dollars, les exportations des biens alimentaires, par exemple, n'ont pratiquement rien rapporté à l'Algérie en janvier 2010. Au volet importations, le CNIS a relevé une baisse pour trois groupes. En plus des biens alimentaires, la réduction a touché les biens d'équipements (-21,10%) et les biens de consommation alimentaires (-13,76%). Au total, les achats de l'Algérie pour équipement se sont chiffrés à 1,07 milliard de dollars en janvier dernier contre 395 millions de dollars pour le deuxième groupe.Concernant les autres catégories de produits importés, c'est la hausse, particulièrement pour le groupe énergie et lubrifiants (+68,2%) avec 37 millions de dollars et les biens d'équipements agricoles (+57,14%) avec 22 millions de dollars. En matière de financement, le cash prédomine. C'est le mode le plus utilisé à raison de 58,93%, soit 1,7 milliard de dollars, malgré une baisse de plus de 35%. S. I.