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Une volonté de partenariat dans tous les secteurs, y compris automobile Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Serbie ne dépassent pas 20 millions de dollars
Les échanges commerciaux entre l'Algérie et la Serbie ne dépassent pas les 20 millions de dollars qui représentent le chiffre d'affaires d'une entreprise moyenne, d'où la volonté des deux pays de les faire fructifier davantage à l'avenir. C'est là l'un des objectifs principaux du forum des hommes d'affaires algéro-serbes qui s'est tenu, hier, à l'hôtel Sheraton Club des Pins en présence, entre autres, du ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, de la Chambre algérienne de Commerce et d'industrie, et du président du Forum des chefs d'entreprise (FCE). La rencontre s'est aussi déroulée en présence du vice-premier ministre de l'Economie et du Développement régional serbe, M. Mladan Dinke, qui était à la tête d'une importante délégation d'hommes d'affaires de son pays évoluant dans différentes branches d'activité, à savoir l'énergie et les hydrocarbures, la pharmacie, l'agriculture et l'agroalimentaire, les banques, les assurances, les finances, le tourisme et l'environnement, les transports, la construction et l'habitat, les travaux publics, et le commerce. Autant d'opportunités d'affaires qui s'offrent aux deux pays partenaires. Selon le vice-premier ministre serbe de l'Economie et du Développement régional, l'ambition à travers sa présence en Algérie et celle des hommes d'affaires de son pays, c'est d'essayer d'améliorer la coopération qui était plus fructueuse dans les années 80 avec des échanges de 500 millions de dollars, avant de décliner ou de quasiment cesser dans les années 90. Mais les relations d'amitié maintenues entre les deux pays permettront, dira M. Mladan Dinke, la reprise de cet échange économique. Et de souligner le savoir-faire de la Serbie dans différents domaines, notamment dans la construction hydrotechnique, la pharmacie, le tourisme, la construction en général et routière en particulier où l'intérêt d'élargir la coopération est exprimé. Le responsable serbe a aussi vanté les connaissances de son pays dans le secteur de la production alimentaire et des équipements qui lui sont destinés et les possibilités de partenariat. Dans le secteur de l'habitat, il expliquera que son pays possède une bonne industrie légère dans le domaine de la décoration et de l'ameublement et qu'il est prêt à prendre des marchés en Algérie dans le cadre de 1 million de logements. Idem pour la construction navale où la Serbie développe une très bonne technologie puisqu'elle a réussi à pénétrer les marchés européens, entre autres, l'Allemagne et les Pays-Bas. L'industrie pharmaceutique n'est pas en reste puisque trois grandes entreprises représentant le secteur sont présentes à la rencontre, dont évolue en Algérie depuis dix ans. Cela étant, et en souhaitant la concrétisation des accords à l'occasion de ce forum, M. Mladan pose le problème de la non-connaissance des garanties bancaires accordées par les banques serbes avant de les expliciter. De son côté, le ministre de l'Industrie et de la Promotion des investissements, Hamid Temmar, a rappelé les efforts consentis par l'Etat algérien pour le développement de son énergie en rappelant les sommes colossales injectées pour les mener à bien. Le climat des affaires et la stabilité politique ont aussi été mis en avant, rappelant une fois de plus toutes les opportunités de partenariat existant sur le marché national. Il dira que les entreprises serbes de grande envergure peuvent trouver des marchés en Algérie et que même celles de moindre envergure peuvent se fédérer en ensembles pour intervenir dans les chantiers nationaux. Il appellera aussi à trouver des accords qui définiront «nos relations dans le futur». Et d'afficher son optimisme quant aux garanties bancaires à apporter aux entreprises algériennes pour évoluer sur le marché serbe. Auparavant, avant le début du forum, M. Bendjaber, président de la Chambre algérienne de commerce et d'industrie, avait annoncé que «les entreprises serbes sont venues avec l'idée de vendre mais aussi d'établir de vrais partenariats dans diverses projets, et pourquoi pas celui de la fameuse usine automobile que nous n'arrivons plus à mettre en place». B. A.