Etre heureux et enthousiaste réduit le risque de maladies cardiaques Les gens qui sont habituellement heureux, enthousiastes et contents ont moins de risques de développer des maladies du cœur que ceux qui tendent à être malheureux, selon une étude publiée dans le journal de la société européenne de cardiologie. L'étude, détaillée dans l'European Heart Journal, a porté sur 1 739 adultes en bonne santé (dont 877 femmes) suivis pendant dix ans. Les participants qui n'ont pas d'émotions positives ont un risque cardiaque (infarctus ou angine de poitrine) supérieur de 22% à ceux qui en ont un peu ; et, ces derniers ont eux-mêmes un risque supérieur de 22% par rapport à ceux qui ont des affects modérément positifs. Ces résultats suggèrent qu'il pourrait être possible d'aider à prévenir les maladies cardiaques en renforçant les émotions positives des gens, selon le Dr Karina Davidson (Columbia University Medical Center, New York), qui a dirigé l'étude. L'étude suggère à titre d'hypothèse explicatives que les «bonnes natures» pourraient mieux se remettre d'un stress, dormir mieux, etc. Le «cercle vicieux» liant maladies cardiovasculaires et dépression majeures et inversement mérite plus d'attention de la part des cardiologues et des psychiatres. La prévention contre l'obésité infantile doit commencer dès l'âge de trois mois Une équipe de médecins américains a affirmé que la prévention contre l'obésité infantile doit se faire dés les deux premières années de l'enfance et même à partir de l'âge de trois mois pour certains enfants. Pour les enfants ayant fait l'objet de l'étude, publiée dans Clinical Pediatrics, «la surveillance des enfants pour éviter des problèmes de poids doit commencer au berceau». «Malheureusement, le mythe du bébé joufflu en pleine santé est bien vivant, malgré la prévalence élevée d'obésité infantile : seuls 20 à 50% d'enfants obèses sont diagnostiqués comme tels et encore moins reçoivent un traitement précis et efficace», soulignent les auteurs cette étude. L'étude recommande que les services de santé commencent à surveiller le gain excessif de poids des enfants «le plus tôt possible» pour prévenir l'obésité infantile, plutôt que de tenter de lutter contre le phénomène une fois qu'il est «hors de contrôle». Frire la viande au gaz plus nuisible que la cuisson sur une plaque électrique Des chercheurs norvégiens ont affirmé que faire frire la viande sur un feu au gaz serait plus nuisible pour la santé que de la faire frire sur une plaque électrique. Les fumées de combustion produites lorsque l'on fait frire des aliments à haute température ont été récemment classées comme «probablement cancérogènes» par le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC-IARC), dépendant de l'Organisation mondiale de la santé (OMS). Des chercheurs de l'Université des sciences et technologies de Trondheim, en Norvège, ont comparé plusieurs façons de faire frire un steak : sur un feu au gaz ou une plaque électrique, avec de la margarine ou de l'huile de soja. Les chercheurs ont mesuré, autour du point de cuisson, les concentrations en hydrocarbures aromatiques polycycliques (HAP) et aldéhydes, des polluants potentiellement cancérogènes, ainsi que les niveaux de particules ultrafines, suspectées de toxicité pour les poumons. Selon les chercheurs, les plus hauts niveaux de naphtalène, seul HAP détecté, étaient produits lorsque la viande était cuite avec de la margarine sur un feu au gaz. Les niveaux les plus élevés d'aldéhydes étaient retrouvés lors de la cuisson au gaz, quelle que soit la matière grasse utilisée. Enfin le niveau d'émission de particules ultrafines était nettement plus élevé lors de la cuisson au gaz. Les chercheurs émettent l'hypothèse que la température plus élevée de la flamme à gaz entraînerait davantage de produits de dégradation thermique. Le plus haut niveau de particules ultrafines pourrait aussi être dû à la flamme à gaz, et non pas seulement résulter du procédé de cuisson. Douleur et inflammation : première rencontre maghrébine à Alger Les douleurs de neuropathie aiguë et chronique seront au cœur d'une rencontre maghrébine qui aura lieu le 18 mars à Alger. Intitulée 1er Paind and Inflammation Academy, cette manifestation scientifique initiée par le laboratoire Pfizer en partenariat avec la Société algérienne d'évaluation et de traitement de la douleur (SAETD) regroupera plus de deux cents praticiens spécialistes algériens, marocains et tunisiens. Les dernières recommandations internationales sur le traitement de la douleur seront présentées par des experts canadiens et algériens au cours de cette rencontre qui est la première du genre au niveau des pays du Maghreb. Notons que, selon les spécialistes, 30 à 80% des douleurs ne sont pas soulagées correctement et 31% des patients souffrant de douleurs ne sont pas pris en charge.