Près de cinquante entreprises algériennes et étrangères, françaises et espagnoles notamment, ont pris part au quatrième Salon international sur le partenariat, les approvisionnements et la sous-traitance (Sipast 2010) qui a eu lieu au palais des Expositions d'Oran du 7 au 10 mars. Une participation en forte baisse puisque, selon le responsable de la Bourse de sous-traitance et de partenariat de l'Ouest (BSTPO), une précédente édition avait rassemblé trois fois plus de participants, soit 150 entreprises venues de divers horizons. «Cette sérieuse carence dans la participation s'explique par la multiplication des manifestations économiques similaires mais aussi par la tenue prochaine à Alger de deux Salons sur l'industrie et la sous-traitance. Les entreprises basées dans le Centre ont donc préféré faire l'impasse sur notre salon», avait expliqué ce responsable lors de la clôture du salon. Il est vrai qu'avec plus de 20 salons dédiés à divers secteurs d'activité, la capitale peut se targuer d'offrir un plus large espace d'échanges aux entreprises participantes. Les organisateurs avaient pourtant annoncé offrir aux participants un espace d'échanges pour un partenariat équitable entre entreprises nationales et étrangères et permettre les contacts d'affaires entre les exposants et les visiteurs. Sipast 2010, c'était aussi, selon ses promoteurs, l'opportunité aux uns et aux autres d'informer et de s'informer sur les capacités et le savoir-faire, les besoins en sous-traitance et les services des multiples entreprises présentes sur les lieux. Mais aussi et surtout de prospecter un marché algérien riche en potentialités en attente d'être exploitées : «Notre objectif, avait-on souligné à la BSTPO, est de faciliter les opportunités de partenariat entre les entreprises et les sous-traitants et de permettre l'accès aux technologies.» Organisé sous le double thème ambitieux de «la sous-traitance et le partenariat pour une amélioration de la compétitivité des entreprises algériennes» et «l'association pour mieux répondre aux exigences du marché algérien en matière de qualité et des coûts des produits ainsi que la maintenance industrielle», ce salon devait également permettre aux différents opérateurs d'identifier des formules d'association avec des partenaires nationaux ou de pays tiers, maîtrisant la technologie, pour une meilleure prise en charge des besoins du marché algérien.