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Souscriptions au FSIE et moral au beau fixe
Complexe sidérurgique d'El Hadjar (Annaba)
Publié dans La Tribune le 29 - 03 - 2010


Photo : Riad
De notre correspondant à Annaba
Mohamed Rahmani
Après la journée d'information sur le Fonds de soutien à l'investissement pour l'emploi (FSIE) tenue au complexe sidérurgique d'El Hadjar (Annaba) et la large médiatisation dans le milieu ouvrier de ce complexe, une convention a été signée entre M. Vincent Le Gouic, directeur général du complexe, et M. Mohamed Tessa, directeur général dudit fonds. La convention en question porte sur les modalités de souscription des travailleurs ainsi que les retenues à la source qui doivent être versées au fonds. Le secrétaire général du syndicat ArcelorMittal, qui s'est impliqué à fond dans cette opération, affirme soutenir sans réserve toutes les actions du fonds, qui, selon lui, ne peuvent être que bénéfiques à l'ensemble des travailleurs qui y souscrivent. «C'est vraiment quelque chose de bien pour les travailleurs, cela permettra de maintenir et de créer de l'emploi et puis, les fondements de notre syndicat reposent sur la préservation et la création de l'emploi et en souscrivant à ce fonds, nous restons fidèles à nos principes», a déclaré le secrétaire général du syndicat d'entreprise. Pour le président du conseil de participation, c'est une assurance pour l'avenir des travailleurs de l'usine, «c'est de l'argent mis de côté pendant des années qui sera fructifié et qui rapportera un bon petit pécule».Comme le nom de notre conseil l'indique, «nous participons à cette action et nous la soutenons, affirme-t-il, c'est l'expression d'une solidarité réelle dans les milieux ouvriers et une forme d'épargne garantie». «Nous allons entreprendre une campagne au niveau du complexe pour convaincre les 7 000 travailleurs ayant adhéré à notre syndicat et je suis sûr que nous y parviendrons, les travailleurs nous font confiance, nous ne pouvons que servir leurs intérêts et ils le savent.» En dehors de cette action qui, faut-il le souligner, a séduit les travailleurs qui disent y souscrire pleinement, il est à rappeler que le complexe commence à retrouver une stabilité relative après avoir traversé une zone de turbulences qui avait ébranlé jusqu'aux fondements de cette usine qui tourne depuis plus de 40 ans. En effet, après le conflit syndico-syndical, qui avait failli aboutir à une bataille rangée entre travailleurs, et qui heureusement s'était terminé avec le retrait de l'ex-secrétaire général du syndicat d'entreprise, M. Aïssa Menadi, aujourd'hui sénateur, ce fut les scandales à répétition, vols, détournements, ateliers clandestins et autres contrats de complaisance, et une grève générale qui avait paralysé le complexe suite à une plate-forme de revendications portant sur l'amélioration des conditions de travail et exigeant des augmentations de salaire. L'employeur l'avait acceptée, à la condition de procéder à une compression des effectifs de l'ordre de 1 500 travailleurs.Proposition rejetée par le syndicat, qui avait alors menacé de recourir à des actions extrêmes
allant jusqu'à entamer une grève de la faim. Finalement, la sagesse a prévalu. Direction et syndicat d'entreprise étaient arrivés à un accord
satisfaisant les deux parties.Tout était donc rentré dans l'ordre et les travailleurs avaient rejoint leurs postes de travail au niveau des 32 unités et ateliers que compte le complexe mais aussi ceux travaillant à l'extérieur au niveau du port, des points de vente de Skikda, ou encore à Alger et Oran. Le complexe connut pendant quelque temps un semblant de stabilité, les problèmes étant maintenant en dehors de l'usine avec cette affaire du conseil de participation (CP) qui passait au niveau du tribunal et que tous les travailleurs suivaient du fait de la dilapidation du fonds social. Mais ce retour à la normale ne fit pas long feu suite à la décision par la direction de procéder à la fermeture pure et simple de la cokerie, invoquant des raisons de sécurité (risques réels d'explosion dus essentiellement à la vétusté des installations qui datent depuis la mise en service de l'usine). La cokerie emploie plus de 300 ouvriers qui devaient être mis au chômage parce que n'ayant plus de postes de travail ; les réserves de coke stockées devaient couvrir 6 mois avec pour solution, en cas de non-réhabilitation, l'importation de ce combustible des sites du groupe ArcelorMittal implantés à l'étranger, essentiellement en Europe. Levée de boucliers, branle-bas de combat et grève générale décrétée par le syndicat, qui ne veut pas entendre parler de suppression d'emplois. La situation avait dégénéré à tel point que le syndicat allait entreprendre une marche extra-muros qui devait le mener jusqu'au siège du groupe Sider, détenteur de 30% des actions implanté à Chaiba pour demander la réhabilitation ou la rénovation de la cokerie et la relance du plan d'investissement de 200 millions de dollars prévu pour 2010-2014. Il avait fallu d'âpres négociations et l'engagement des pouvoirs publics à participer à hauteur de 30% à la rénovation de la cokerie et des installations mais aussi de la direction pour que le complexe retrouve sa sérénité. Aujourd'hui, au niveau de l'usine, le moral est au beau fixe et l'on travaille pour réaliser le business plan. La situation concourt à réussir cet objectif et, vraisemblablement, tout porte à croire que la situation va en s'améliorant.


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